Par le biais d’une lettre envoyée au ministre du Travail, Soodesh Callichurn, la CTSP milite pour l’organisation d’une réunion entre l’administrateur d’Air Mauritius, Airmate et le syndicat.
À cause de la crise sociale et économique liée à la pandémie de Covid-19, la compagnie d’aviation nationale ne tourne pas à plein régime et ne dessert plus certaines lignes. Étant donné que cette situation nécessite moins de personnel, 75 employés d’Airmate ont perdu leur emploi une fois leur contrat arrivé à terme, et ce, depuis décembre 2019.
Pour les syndicalistes Reaz Chuttoo et Jane Ragoo, cette situation est illégale dans la mesure où «cette politique de licenciement va à l’encontre du présent Workers Rights Act». Selon les représentants de la CTSP, la section 13 (4) de la loi préconise qu’un travailleur accomplissant un travail de nature permanente ne peut être employé sur un contrat à durée déterminée.
Si aucune mesure n’est prise, la CTSP estime qu’au moins 800 employés d’Airmate se retrouveront dans la même situation une fois leur contrat arrivé à terme.