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Assurer la sécurité alimentaire en encourageant une production alimentaire durable et locale

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Le ministère de l’Agro-Industrie et de la sécurité alimentaire, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), organise un atelier d’une semaine au Hilton Mauritius Resort and Spa, à Flic en Flac avec pour thème «Évaluation de la situation nationale et du système de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (RAM) et de l’utilisation des antimicrobiens (UMA) à Maurice».

Le ministre de l’Agro-industrie et de la sécurité alimentaire, Maneesh Gobin, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Maurice, le Dr Laurent Musango, le directeur des services de santé du ministère de la Santé et du Bien-être, le Dr Beerdarshansingh Caussy, et d’autres personnalités étaient présentes à l’ouverture de l’atelier, le lundi 21 mars.

L’objectif de cet atelier national est d’évaluer la mise en œuvre de l’AMR-NAP (Plan d’action national) et des différentes activités AMR à l’aide de l’outil Progressive Management Pathway (PMP) ainsi que d’accompagner Maurice dans la formulation d’actions à court et moyen termes à prendre pour améliorer la mise en œuvre de l’AMR-NAP.

L’atelier ciblera une quarantaine de participants et d’acteurs représentatifs de la gestion de la résistance aux antimicrobiens des secteurs de la santé publique/humaine, de la santé et de la production animales, de l’environnement et de la santé des végétaux, de la production agricole, de la sécurité alimentaire, de la recherche et de l’éducation, du privé et des partenaires techniques et financiers.

Dans son allocution, le ministre Gobin a souligné que la sécurité alimentaire dans le pays est l’une des priorités envisagées par son ministère afin d’être plus compétitif et durable. Il a souligné qu’avec les défis actuels auxquels le monde est confronté, notamment à travers la pandémie de Covid-19 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine, il est essentiel de réduire les impacts qui en résultent sur le niveau de sécurité alimentaire nationale en encourageant l’autosuffisance dans les pays agricoles.

Le ministre de l’Agro-industrie a, en outre, appelé les participants à l’atelier à réfléchir à la manière dont, en tant que parties prenantes, ils peuvent apporter des changements significatifs dans la vie de la population, en particulier ceux qui produisent nos aliments. «J’espère qu’après ces cinq jours de discussions au sein de ce groupe de travail fonctionnel, des solutions fonctionnelles qui engloberont plusieurs domaines, non seulement l’agriculture, mais aussi la pêche et la production de nos îles périphériques, seront proposées», a-t-il dit.

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