u003cpu003eLes choses se précisent pour la banque du0026rsquo;investissement australienne Macquarie Bank. Après avoir reçu la lettre du0026rsquo;intention (Letter of Intent) du gouvernement le 26 mars lu0026rsquo;autorisant à mener des activités du0026rsquo;avitaillement (offshore bunkering) dans la rade de Port-Louis, elle est actuellement en attente de son permis du0026rsquo;Environment Impact Assessment.u003c/pu003eu003cpu003eSi toutes les procédures sont complétées dans les temps impartis, Macquarie Bank sera en mesure de démarrer ses opérations du0026rsquo;ici à la fin de lu0026rsquo;année. Le potentiel des activités de soutage demeure encore inexploité dans lu0026rsquo;océan indien. Macquarie Bank vise gros avec un investissement su0026rsquo;élevant à près du0026rsquo;AUS $ 100 millions (environ Rs 2,8 milliards). Cette somme représente jusquu0026rsquo;à lu0026rsquo;heure le plus gros investissement du groupe dans ses activités du0026rsquo;avitaillement, qui sont éparpillées aux quatre coins du globe, notamment aux États-Unis, en Europe et en Asie.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eAvec nos partenaires Atlantic Energy Consulting et Nordico Energy Consulting, nous sommes arrivés à la conclusion que Maurice se trouve dans une zone géographique stratégique et sur la route de plusieurs navires commerciaux. Il est donc logique du0026rsquo;entamer nos activités ici pour rivaliser avec les bunkering hubs traditionnels comme Singapour, Fujiwara et Rotterdamu003c/emu003eu0026raquo;, observe John Young, Associate Director, Energy Markets Division à Macquarie Bank.u003c/pu003eu003cpu003eLe port de Maurice nu0026rsquo;étant pas assez grand pour le stockage, Macquarie Bank compte faire venir un réservoir de stockage flottant du0026rsquo;une capacité de 130 000 à 150 000 tonnes pour lu0026rsquo;approvisionnement des navires par biais du0026rsquo;une barge. Lu0026rsquo;objectif de lu0026rsquo;opérateur est du0026rsquo;avitailler 800 à 1 000 navires annuellement, soit trois à quatre navires par jour.u003c/pu003eu003cpu003eMacquarie Bank, qui est aussi le fournisseur No 3 de carburant en Amérique du Nord, ne su0026rsquo;attend toutefois pas à une grosse contribution à son chiffre du0026rsquo;affaires à partir de ses activités mauriciennes. Pour la multinationale, cu0026rsquo;est avant tout une question de positionnement. u0026laquo;u003cemu003eLe pétrole est une commodité extrêmement agressive et nu0026rsquo;est pas un investissement que lu0026rsquo;on fait pour obtenir une très bonne rentabilité. Nous ne nous attendons donc pas à une grosse contribution de nos activités mauriciennes à notre chiffre du0026rsquo;affaires. Nous visons un chiffre du0026rsquo;affaires mensuel de AUS $ 30 millions à partir du0026rsquo;un avitaillement mensuel estimé de 100 000 tonnes par moisu003c/emu003eu0026raquo;, indique John Young.u003c/pu003eu003cpu003eAu niveau de Macquarie Bank, on considère quu0026rsquo;en développant lu0026rsquo;industrie de lu0026rsquo;avitaillement, Maurice sera en mesure du0026rsquo;attirer du business additionnel dans le port. Le défi pour les autorités mauriciennes sera désormais de promouvoir le pays comme un pôle régional de lu0026rsquo;avitaillement.u003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, Macquarie Bank se dit disposée à apporter son soutien financier pour lu0026rsquo;exploration pétrolière dans les eaux territoriales mauriciennes.u003c/pu003e
Avitaillement: Macquarie Bank vise des revenus mensuels de Rs 840 millions
