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Budget 2015-16: le privé prône une fiscalité légère et une baisse du coût du business

u003cpu003eLe ministre des Finances a rencontré les capitaines du0026rsquo;industries en marge de la présentation de la loi de finances 2015-16. Au Vaghjee Hall, lundi, Vishnu Lutchmeenaraidoo su0026rsquo;est voulu rassurant, insistant quu0026rsquo;il prônera une fiscalité légère et adoptera des mesures qui vont dans le sens de la relance de lu0026rsquo;investissement et de la création du0026rsquo;emplois. Selon lui, le prochain exercice budgétaire jettera les bases pour le second miracle économique.u003c/pu003eu003cpu003eVishnu Lutchmeenaraidoo se dit confiant que lu0026rsquo;objectif du0026rsquo;une croissance de 5,7 % du0026rsquo;ici à 2016 est tout à fait réalisable compte tenu des projets u0026laquo;u003cemu003eimpressionnantsu003c/emu003eu0026raquo; qui seront mis en œuvre. u0026laquo;u003cemu003eNous allons augmenter la croissance à 6 % très bientôt. Il faut faire une croix sur cette économie malade avec un taux de croissance stagnantu003c/emu003eu0026raquo;, souligne-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eAu total, le gouvernement a identifié 13 gros projets qui permettront une injection massive de capitaux dans lu0026rsquo;économie. Parmi, il y a lu0026rsquo;Integrated Resort Scheme (IRS) à Roches Noires sur 800 arpents, le lancement du projet Highlands sur 300 arpents, qui représente Rs 40 milliards à Rs 50 milliards en termes du0026rsquo;investissement pour la construction, les 500 arpents du projet Jin Fei qui est en phase de transition ou encore lu0026rsquo;accroissement de 500 % de la surface occupée par le port. u0026laquo;u003cemu003eIl nu0026rsquo;y aura pas de coup de massue fiscal. Je tiens à ce que ce soit un Budget qui rassembleu0026raquo;, u003c/emu003efait ressortir Vishnu Lutchmeenaraidoo.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;objectif du0026rsquo;une croissance de 5,7 %, quoique ambitieux, est louable, observe Ahmed Parkar, président du u003cemu003eJoint Economic Councilu003c/emu003e (JEC) et opérateur textile. u0026laquo;u003cemu003ePour y arriver, il est impératif que le taux du0026rsquo;investissement grimpe de 19 % à 25 % et que le secteur privé y contribue à hauteur de 80 %u003c/emu003eu0026raquo;, fait-il ressortir.u003c/pu003eu003cpu003eRéaliser un taux du0026rsquo;investissement de 25 % est réalisable, observe, pour sa part, Raj Makoond. Selon le directeur du JEC, nos principales priorités doivent être la diminution du coût des affaires et lu0026rsquo;amélioration du taux de pénétration de la bande passante. Et surtout une fiscalité légère, facteur de différenciation qui a été à la base de la forte croissance en 1984.u003c/pu003eu003cp align=left\u003eu003cstrongu003eModerniser les lois sur lu0026rsquo;emploiu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eDe son côté, Vincent Du0026rsquo;Arifat, président de la u003cemu003eMauritius Employersu0026rsquo; Federationu003c/emu003e, insiste sur le besoin de moderniser les lois sur lu0026rsquo;emploi à Maurice, de prôner un système de rémunération basé sur la productivité et du0026rsquo;allouer un budget pour le fonctionnement du u003cemu003eHuman Resource Development Councilu003c/emu003e.u003c/pu003eu003cpu003eConcernant les services financiers, Sunil Benimadhu, Chief Executive de la u003cemu003eStock Exchange of Mauritiusu003c/emu003e, dénote une certaine stagnation pendant les trois dernières années dans ce secteur qui représente un potentiel énorme. Selon lui, de créer une synergie entre les marchés de capitaux à Maurice et le secteur du Global Business qui renferme un potentiel de plusieurs milliards de dollars du0026rsquo;investissements.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eNous devons positionner Maurice en tant que plateforme importante pour la levée de fonds pour les compagnies internationales. Cela se fait déjà à la Bourse de Maurice. Rs 17 milliards ont été levées en 2014, mais ce nu0026rsquo;est que le sommet de lu0026rsquo;icebergu003c/emu003eu0026raquo;, argue Sunil Benimadhu.u003c/pu003eu003cpu003eLe secteur du0026rsquo;exportation durement impacté par la crise de lu0026rsquo;euro, attend également un coup de pouce du gouvernement. u0026laquo;Nous avons besoin du0026rsquo;investir dans les nouvelles technologies et le support au niveau du marketing pour pouvoir exporter dans la région, qui représente un potentiel de marché importantu0026raquo;, souligne Philippe Ryle, président de la u003cemu003eMauritius Export Associationu003c/emu003e.u003c/pu003eu003cpu003eDans le tourisme, on su0026rsquo;attend à une plus grande flexibilité au niveau de la politique du0026rsquo;accès aérien, plus de sièges du0026rsquo;avion et une politique de marketing mieux planifiée. u0026laquo;u003cemu003eNous avons besoin du0026rsquo;une croissance de plus de 5 % pour pouvoir relancer le secteuru003c/emu003eu0026raquo;, soutient Tommy Wong, trésorier à lu0026rsquo;Association des hôteliers et restaurateurs de lu0026rsquo;île Maurice.u003c/pu003eu003cpu003eDans le domaine de la construction, comme le souligne Anwar Ramdin, président de la u003cemu003eBuilding u0026amp; Civil Engineering Contractors Associationu003c/emu003e, on veut être rassuré par rapport à la menace que représentent les constructeurs étrangers.u003c/pu003e

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