u003cpu003eInterrogé sur la hausse du chômage, lu0026rsquo;économiste évoque, notamment, des solutions pour les femmes et les jeunes qui se trouvent dans cette situation. Il importe, ajoute-t-il, que le prochain Budget favorise la mise en œuvre de projets u0026laquo;u003cemu003eéconomiquement viablesu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff0000;\u003eBUSINESSMAG. u003c/spanu003eLe chômage a augmenté à 7,9 % en 2015. Que vous inspire le grand écart entre le taux de chômage masculin (5,5 %) et féminin (11,6 %) ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe chômage féminin a pris lu0026rsquo;ascenseur suite au resserrement des activités de la zone franche du0026rsquo;exportation, grand pourvoyeur du0026rsquo;emplois féminins dans les années u0026rsquo;80 et u0026rsquo;90. Cela indique que le chômage féminin relève du0026rsquo;une inadéquation entre lu0026rsquo;offre et la demande, autrement dit, le u0026lsquo;skills mismatchu0026rsquo;. Il me semble quu0026rsquo;une solution à envisager serait de susciter des activités économiques que les femmes pourraient exercer sans avoir à quitter leur foyer chaque jour. Je pense au télétravail, que rend possible lu0026rsquo;outil technologique, de plus en plus sophistiqué. Et ce serait faire du0026rsquo;une pierre deux coups, car la participation féminine au marché du travail est égale à quelque 60 %, alors quu0026rsquo;elle est de lu0026rsquo;ordre de 74 % dans des pays ayant atteint notre niveau de développement.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff0000;\u003eBUSINESSMAG. u003c/spanu003eLe taux de chômage des jeunes est également en hausse à 26,3 %. Doit-on su0026rsquo;en inquiéter ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eOui, certainement, cela même su0026rsquo;il su0026rsquo;agit du0026rsquo;un phénomène mondial. Il me paraît urgent que des conseils du0026rsquo;orientation professionnelle soient prodigués aux jeunes avant quu0026rsquo;ils nu0026rsquo;entament leurs études tertiaires. Une évaluation des offres du0026rsquo;emploi sur le moyen – long terme aiderait les jeunes dans leur choix de carrière.u003c/pu003eu003cpu003eSu0026rsquo;agissant des laissés-pour-compte, cu0026rsquo;est-à-dire les jeunes ayant échoué aux examens du Certificate of Primary Education et qui sont au chômage faute du0026rsquo;instruction et de formation, cu0026rsquo;est tout le système du0026rsquo;éducation nationale quu0026rsquo;il faut revoir et réformer.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff0000;\u003eBUSINESSMAG. u003c/spanu003eLe Budget 2016/17 pourrait-il apporter du0026rsquo;autres solutions à ce problème ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCes solutions sont à moyen – long terme. Le prochain exercice budgétaire pourrait commencer par indiquer les pistes envisagées, tout en organisant: premièrement, un service efficace de u0026lsquo;career guidanceu0026rsquo; à lu0026rsquo;intention des jeunes et deuxièmement, des cours pour faciliter lu0026rsquo;accès des femmes au marché du travail.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff0000;\u003eBUSINESSMAG.u003c/spanu003e Aujourdu0026rsquo;hui, sept emplois sur dix sont dans le secteur tertiaire (services, commerce, finances, technologies de lu0026rsquo;information et de la communication u0026ndash; Tic u0026ndash;, tourisme, transport). Quelles sont les perspectives réelles dans ce secteur ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eEffectivement, cu0026rsquo;est le secteur des services qui contribue le plus au produit intérieur brut. Pas étonnant, donc, que la majorité des emplois su0026rsquo;y trouvent. Par contre, les perspectives se sont assombries dans le sous-secteur du global business, qui est condamné à se réinventer. Du côté des Tic, cu0026rsquo;est lu0026rsquo;offre qui fait défaut, la formation des demandeurs nu0026rsquo;étant pas toujours adaptée aux besoins du marché. Quant au tourisme, cu0026rsquo;est le beau fixe, semble-t-il, en ce moment. Lu0026rsquo;occasion de su0026rsquo;assurer que la qualité des services soit maintenue, sinon rehaussée. La concurrence est là, elle veille !u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff0000;\u003eBUSINESSMAG. u003c/spanu003eLe gouvernement, qui annonçait vouloir créer 100 000 emplois du0026rsquo;ici à 2019, évoque maintenant lu0026rsquo;objectif du0026rsquo;un taux de chômage à 4 % en 2018. Est-ce réalisable, selon vous ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;objectif premier, cu0026rsquo;est la réalisation de projets économiquement viables par des entrepreneurs, moyennant la mise à disposition de fonds propres et de prêts bancaires. Or, nous savons que le taux du0026rsquo;investissement est bas depuis plusieurs années. Rehaussons celui-ci, et ce sera un pas vers une réduction du chômage. On ne fixe pas un objectif concernant le taux de chômage de manière volontariste.u003c/pu003e
Chômage féminin: Pierre Dinan propose le télétravail
