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Clinique Ferrière du Bon Secours : Ouverture de la première unité de soins palliatifs

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team clinique

La Clinique Ferrière du Bon Secours, accueillera ce mercredi 1er septembre ses premiers patients dans sa toute nouvelle unité de soins palliatifs. Première en son genre à Maurice, cette unité répond à une demande bien présente et qui jusqu’à présent ne trouvait pas écho : celle de pouvoir finir ses jours sans la souffrance malgré la maladie. La nouvelle unité porte le nom de Mère-Augustine, la fondatrice de la Congrégation des sœurs de charité de Notre-Dame-du-Bonet-Perpétuel-Secours (BPS), à qui appartient la clinique depuis 1962. La mission de la congrégation est d’accueillir, de prendre soin et d’accompagner ceux dans le besoin. C’est après réflexion que les sœurs ont décidé que lancer une unité de soins palliatifs était en ligne directe avec leur charisme.

DONALD HA YEUNG (DIRECTEUR DE LA CLINIQUE)

DONALD HA YEUNG (DIRECTEUR DE LA CLINIQUE)

C’est dans un nouveau bâtiment faisant 3 500 mètres carrés qu’a été aménagée cette nouvelle unité qui compte une douzaine de chambres, toutes nommées selon les plantes médicinales de Maurice. «Toute l’unité et les chambres ont été conçues pour le confort du patient et selon les normes de ce qui se fait en Europe. Le Dr Claude Grange, spécialiste en soins palliatifs, a été notre consultant pour la conceptualisation», indique Donald Ha Yeung, directeur de la clinique. En effet, l’effort pour rendre les lieux agréable, tant aux patients qu’à leurs familles, est visible : couloirs spacieux, chambres lumineuses et tout confort avec vue sur Curepipe, des notes de couleurs pour la décoration avec des rideaux et des coussins à motifs. Place est aussi faite pour les proches qui ont deux salons, une cuisine et une chambre qu’ils pourront réserver pour passer un moment avec la personne admise. Il y a un coin pour les enfants, alors que la famille pourra aussi être accompagnée par des bénévoles et un psychologue. Ce bâtiment a été aménagé pour qu’un patient, même alité, puisse avoir accès aux salons et terrasses.

C’est à la faveur d’un investissement de plus de Rs 100 millions et d’une vingtaine de mois de travaux que ce projet a abouti. «C’est une nécessité parce qu’à Maurice il y a cet acharnement et de la souffrance jusqu’au bout, même lorsqu’il n’y a plus rien à faire et lorsque la médecine curative a atteint ses limites», soutient Donald Ha Yeung pour expliquer la raison d’être de cette unité de soins palliatifs. L’objectif est d’offrir une alternative d’accompagnement pour les maladies incurables et évolutives en complétant l’offre en matière de médecines préventive et curative car il y a une chose qui reste bien réelle dans ces cas-là, ce sont les symptômes et la douleur. «Dans cette unité médicale, les patients sont admis et stabilisés, puis rentrent chez eux pour être avec leurs proches. Donc, les séjours sont de quelques jours seulement en moyenne», continue-t-il. La prise en charge de la douleur est primordiale et elle se fait sous supervision médicale. Le traitement sera aussi non médicamenteuse grâce à la musicothérapie, l’aromathérapie, l’art thérapie, entre autres. En outre, une salle pour les bains thérapeutiques a été aménagée. La prise en charge des patients sera assurée par une équipe constituée de trois médecins, d’une dizaine d’infirmiers, d’un psychologue et de bénévoles, tous spécialement formés pour le travail en soins palliatifs.

 

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