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COI : 37 ans d’existence, et le développement durable pour horizon

Secrétaire général de la COI

La Commission de l’Océan Indien (COI) marque en ce début d’année ses 37 ans d’existence. Une année charnière pour le fer de lance de la coopération régionale indianocéanique. Face aux enjeux actuels, aux ambitions de ses États membres et aux répercussions de la pandémie du Covid-19 sur leurs économies, la COI actualise sa stratégie d’opération.

Bientôt une année depuis que la Commission de l’Océan Indien (COI) a revu l’accord à l’origine de sa création. C’est lors des travaux du 34e Conseil des ministres de la COI, en mars 2020, que le texte révisant l’Accord de Victoria de 1984 a été adopté. C’est fondé sur l’Accord de Victoria que la Commission de l’Océan Indien (COI) a vu le jour le 10 janvier 1984.

Devenue incontournable dans la défense de la coopération régionale, l’organisation réunit à ce jour Maurice, les Seychelles, l’Union des Comores, l’Ile de la Réunion par le biais de la France, et Madagascar. «Cinq États membres qui, ensemble, défendent les spécificités de l’indianocéanie sur les scènes continentale et internationale», rappelle la COI sur son site Web. Dans l’optique d’adresser collectivement les enjeux et ambitions communs et actuels de ces derniers, l’Accord de Victoria de 1984 a été révisé lors du 34e Conseil des ministres de la COI le 26 mars 2020. Il confère notamment «au sommet des chefs d’État et de gouvernement une place statutaire qu’il n’avait pas jusqu’alors», fait valoir la COI.

C’est fort de la modernisation de sa stratégie d’opération que la COI entend déployer en cette 37e année de son existence des projets visant à accélérer la démarche de développement durable de ses États membres. Surtout dans l’optique de répondre aux défis que génère la pandémie du Covid-19.

«2021 sera à n’en pas douter une année charnière : dans un contexte mondial qui sera encore marqué par la Covid-19 ou au moins par ses séquelles, il faudra démultiplier nos énergies pour la reprise. Cette reprise doit être économique mais elle doit aussi être sociale, culturelle, écologique. À la Commission de l’Océan Indien, ce sera l’année de nouveaux projets structurants pour nos îles. Il s’agira de créer les conditions d’un mouvement de fond véritablement durable, dans son approche et dans le temps. Ce mouvement est celui de la volonté réaffirmée des États membres de la COI de coopérer. Ce mouvement est aussi celui du soutien et de la confiance renouvelés de solides partenaires dont l’Union européenne, l’Agence française de développement ou encore la Banque mondiale», déclare Vêlayoudom Marimoutou, Secrétaire général de la COI, dans le cadre de ses 37 ans d’existence.

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