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Continental Africa Holdings rachète Bourse Africa pour USD 40,5 millions

u003cpu003eLe groupe Financial Technologies (India) Ltd (FTIL) a signé un accord pour céder Bourse Africa, première bourse multi-actifsmauricienne pour la somme de USD 40,5 millions à Continental Africa Holdings Ltd, un consortium du0026rsquo;investisseurs privés.u003c/pu003eu003cpu003eDans une communication à la Bombay Stock Exchange, FTIL a indiqué que le conseil du0026rsquo;administration de sa filiale basée à Maurice, FT Group Investments Pvt Ltd, a u0026laquo; u003cemu003eapprouvé la vente de 100 % de sa participation dans Bourse Africa Ltd à Continental Africau0026nbsp; Holdings Ltd, pour USD 40,5 millions.u003c/emu003e u0026raquo; La transaction, sujette à lu0026rsquo;approbation de la Financial Services Commission,u0026nbsp; est soumise à certaines conditions et devrait être complétée dans un délai de 210 jours.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eAccumulation des pertesu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eBourse Africa était en vente depuis plusieurs mois. Son promoteur, FTIL, a décidé de céder son business de bourse et de se concentrer sur ses activités de base dans le domaine deu0026nbsp; latechnologie, et cedans le sillage du scandale financier qui a éclaté en Inde, lu0026rsquo;année dernière. Le groupesu0026rsquo;est vu contraint de céder ses opérations boursières dans diverses régions, après que le régulateur indien (Forward Markets Commission) lu0026rsquo;a déclaré inapte, en décembre dernier, à opérer des activités boursières en raison de la crise de paiement au National Spot Exchange qui avait défrayé la chronique en Inde.u003c/pu003eu003cpu003eÀ Maurice, Bourse Africa (anciennement GBOT) nu0026rsquo;a jamais vraiment décollé, accumulant des pertes depuis le début de ses opérations car les produits dérivés quu0026rsquo;elle proposait sur les matières premières et les devises ne suscitant que peu du0026rsquo;intérêt chez les investisseurs locaux et étrangers. u0026laquo;u003cemu003e Les investisseurs mauriciens ne maîtrisent pas vraiment ce type de produits. À lu0026rsquo;étranger, les produits dérivés servent surtout à faire du hedging (couverture de risques) et de la spéculation. Si vous y investissez et que vous ne les maîtrisez pas, vous pouvez perdre beaucoup du0026rsquo;argent. Cu0026rsquo;est la raison pour laquelle les investisseurs locauxs ont assez réticents à se lancer à fond sur ce marché. Même ceux qui sont intéressés préfèrent intervenir sur du0026rsquo;autres plates-formes boursières à lu0026rsquo;étrangeru003c/emu003e u0026raquo;, analyse un broker. Un analyste financier estime, quant à lui, que Continental Africa Holdings devra u0026laquo;u003cemu003e revoir la stratégieu003c/emu003e u0026raquo;u003cbr /u003e de la Bourse, afin du0026rsquo;attirer davantage du0026rsquo;investisseurs et de brokers étrangers.u003c/pu003eu003cpu003eAvec cette cession, Bourse Africa devient la quatrième bourse et la cinquième société vendue par FTIL en lu0026rsquo;espace de dix mois. En février dernier, le groupe avait vendu la Singapore Mercantile Exchange, puis la National Bulk Handling Corporation. En juillet, FTIL su0026rsquo;est désengagée deu0026nbsp; Multi Commodity Exchange. Plus récemment, elle a conclu un deal pour la vente du0026rsquo;Indian Energy Exchange.u003c/pu003e

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