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Croissance économique de 5 % prévue pour 2018-19

u003cpu003eu003cstrongu003eLe ministre des Finances souhaite une plus grande ouverture de lu0026rsquo;économie et une stratégie de discipline fiscale planifiée pour relancer la croissance.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eAprès des objectifs de croissance très ambitieux annoncés lu0026rsquo;année dernière par Vishnu Lutchmeenaraidoo pour lu0026rsquo;année fiscale 2015-16 (5,3 %) et 5,7 % (2016-17), Pravind Jugnauth annonce une croissance de 4,1 % en 2016-17, 4,6 % lu0026rsquo;année suivante et 5 % en 2018-19. Cette hausse de croissance sera dopée par un redressement dans le secteur de la construction, une expansion soutenue dans les services financiers, lu0026rsquo;industrie touristique et les Tic, ainsi que lu0026rsquo;émergence de nouveaux secteurs comme lu0026rsquo;aviation, les services de santé et lu0026rsquo;industrie énergétique.u003c/pu003eu003cpu003eLe ministre des Finances est convaincu que son Budget contribuera à ouvrir davantage lu0026rsquo;économie, tout en instillant la confiance dans le monde des affaires, qui, par ricochet devrait permettre du0026rsquo;inverser la tendance su0026rsquo;agissant de lu0026rsquo;investissement. Du0026rsquo;ailleurs, le taux du0026rsquo;investissement, annoncé à 18,9 % pour le présent exercice fiscal devrait grimper à 23,1% en 2018/19, selon les prévisions du Medium term macroeconomic framework.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eContenir la dette publiqueu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eAu chapitre de la dette publique, si elle a gonflé à 55,6 % du PIB à fin juin 2016 (contre 54,2 % à fin juin 2015), le gouvernement espère quu0026rsquo;elle prendra une courbe descendante durant les trois prochaines années, passant à 55,6 % en juin 2017, 54,9% en juin 2018, 53 % en juin 2019. Du0026rsquo;où sa stratégie de u0026laquo;fiscal discipline and financial prudenceu0026raquo;. Le ministre des Finances prévient toutefois que si lu0026rsquo;objectif de ramener la dette publique au plus près de 50 % du PIB du0026rsquo;ici à 2018 doit être atteint, certaines actions devront être envisagées, comme la vente du0026rsquo;actions et du0026rsquo;actifs, lu0026rsquo;introduction du0026rsquo;autres mesures pour augmenter les recettes du gouvernement, réduire les dépenses courantes et de développement, sans oublier la réforme de la pension de vieillesse et du système du0026rsquo;État-providence. À noter toutefois que Maurice su0026rsquo;appuie sur les dispositions de la Public Debt Management Act pour établir le seuil de la dette publique et ne su0026rsquo;aligne pas sur la définition du Fonds monétaire international (FMI).u003c/pu003eu003cpu003eLa stratégie de Debt management du gouvernement sera dictée par lu0026rsquo;objectif de contenir les coûts du service de la dette, tout en maintenant les risques à un niveau prudent. Actuellement, 50,4 % de la dette extérieure est libellée en dollar US et 28,5 % en euro, mais lu0026rsquo;objectif est de porter cette répartition à 45 % et 33 % respectivement du0026rsquo;ici à juin 2019. En outre, le gouvernement compte accélérer la mise en œuvre du0026rsquo;un marché secondaire pour la cotation des obligations de lu0026rsquo;État. Cela se fera à travers la Bourse de Maurice et lu0026rsquo;émission de nouveaux règlements destinés aux Primary dealers.u003c/pu003eu003cpu003eSu0026rsquo;agissant du déficit budgétaire, lu0026rsquo;année su0026rsquo;est achevée avec un taux de 3,5 % du PIB, comme annoncé, mais il devrait se réduire à 1,6 % du0026rsquo;ici à 2018-19. Par contre, les dépenses courantes de lu0026rsquo;État ont augmenté à 21,9 % du PIB contre 20,7 % lu0026rsquo;année précédente. Quant aux recettes courantes, elles ont atteint 20,4 % du PIB, soit le même niveau quu0026rsquo;au précédent exercice. Toujours pour lu0026rsquo;année 2015-16, le budget de développement a reculé à 2,5 % du PIB contre 2,9 % lu0026rsquo;année précédente.u003c/pu003eu003cp style=text-align: center;\u003eu003cstrongu003eRecettes de Rs 102,4 Mds et dépenses de Rs 117,4 Mdsu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe montant total des recettes du gouvernement passera à Rs 102,4 milliards pour lu0026rsquo;exercice financier 2016-17 comparé à Rs 88,2 milliards lu0026rsquo;année précédente. Il devrait grimper à Rs 110 milliards en 2017-18 et Rs 114,7 milliards en 2018-19. Parallèlement, le montant des dépenses de lu0026rsquo;État passera de Rs 103,2 milliards (2015-16) à Rs 117,4 milliards cette année (soit 26 % du PIB) avant de gonfler à Rs 121,9 milliards en 2017-18 et Rs 122,9 milliards en 2018-19. Actuellement, 53,2 % des dépenses de lu0026rsquo;État sont canalisées dans la protection sociale, la santé, lu0026rsquo;éducation et le logement.u003c/pu003eu003cpu003eLe gouvernement compte collecter Rs 84,7 milliards sous forme de taxes durant le présent exercice, dont Rs 31,4 milliards comme taxe sur la valeur ajoutée. En 2017-18, le montant total des recettes fiscales su0026rsquo;élèvera à Rs 92,9 milliards. Par ailleurs, la hausse de taxe sur les boissons alcoolisées devrait faire grimper les recettes perçues sur les droits du0026rsquo;accise de Rs 4,6 milliards à Rs 5 milliards cette année. Pour les cigarettes, la taxe rapportera Rs 4,9 milliards, contre Rs 4,2 milliards lors du précédent exercice fiscal. Concernant la taxe sur les boissons sucrées, elle devrait rapporter au pays Rs 480 millions contre Rs 345,1 millions au précédent exercice.u003c/pu003e

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