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Croissance: la Chambre de Commerce redéfinit les priorités

u003cpu003eLu0026rsquo;économie mauricienne enregistrera une croissance de 3,4 % en 2014. Ce qui est en-deçà de notre potentiel de croissance qui est de 3,7 %. Ce sont là les estimations de la Chambre de Commerce et du0026rsquo;Industrie de Maurice qui a récemment présenté ses perspectives économiques pour 2014. La Chambre estime que Maurice doit viser un taux du0026rsquo;expansion de 5 % de son PIB. Ce qui nous permettrait du0026rsquo;atteindre le niveau de développement des pays émergents.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLu0026rsquo;inflation sous contrôleu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eEn tant quu0026rsquo;économie souhaitant su0026rsquo;aligner sur celle des pays riches, nous nous devons de rehausser notre niveau de productivité. La persistance du0026rsquo;un écart de production négatif à Maurice limite les risques inflationnistes. Du0026rsquo;ailleurs, selon lu0026rsquo;économiste Kenneth Rogoff, un taux du0026rsquo;inflation de 6 % est souhaitable dans les pays émergents. Un taux du0026rsquo;inflation de 4 u0026ndash; 6 % est même nécessaire dans les pays avancés pour combattre la crise, selon lu0026rsquo;économisteu0026nbsp;Olivier Blanchardu003c/emu003e u0026raquo;, observe Renganaden Padayachy, économiste à la Chambre.u003c/pu003eu003cpu003eSelon lu0026rsquo;économiste, à lu0026rsquo;heure actuelle, une déflation serait plus grave quu0026rsquo;une inflation à deux chiffres. Lu0026rsquo;inflation, selon lui, a été largement maîtrisée depuis 2009, et ne devrait plus être une priorité. u0026laquo; u003cemu003eCe nu0026rsquo;est vraiment pas le souci majeur pour notre économie. La Chambre prévoit que nous terminerons lu0026rsquo;année avec un taux du0026rsquo;inflation à 4 %. Ce taux est raisonnable pour un pays en transition u003c/emu003eu0026raquo;, indique-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eLa Chambre insiste sur le besoin de se pencher sur une politique économique conjoncturelle plutôt que structurelle. Lu0026rsquo;économie, selon le rapport, se trouve dans un cercle vicieux, avec un taux de croissance faible, une profitabilité en baisse, des niveaux du0026rsquo;investissement en baisse, une productivité en baisse, des recettes fiscales en baisse, un déficit public et un taux de chômage en hausse, une baisse ou une décroissance de la consommation et une poursuite de lu0026rsquo;affaiblissement de la capacité de production.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eNous avons besoin du0026rsquo;un choc positif sur la demande pour casser ce cycle et nous remettre sur la phase ascendante. Cela passe nécessairement par une politique de relance à court terme. Cette obsession de la baisse de la dette publique nu0026rsquo;a pas sa raison du0026rsquo;être non plus en cette période de crise, car un taux du0026rsquo;endettement public de 60 % par rapport au PIB est raisonnableu003c/emu003e u0026raquo;, avance Renganaden Padayachy.u003c/pu003eu003cpu003eNous devons par ailleurs changer de fusil du0026rsquo;épaule et revoir certaines de nos stratégies,u0026nbsp;estime la Chambre. Ainsi, il faudraitu0026nbsp;cibler les recettes touristiques et non les arrivées touristiques, quoique la Chambre voie du0026rsquo;un bon œil quu0026rsquo;on franchisse la barre du0026rsquo;un million du0026rsquo;arrivées touristiques en 2014. Sur le plan de lu0026rsquo;emploi, elle préconise quu0026rsquo;on mette en place une Employment-driven strategy pour combattre le chômage qui devrait atteindre 8,2 % en 2014.u003c/pu003e

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