Type to search

Actualités Autres

Économie bleue : favoriser l’émergence de projets dans un secteur porteur

Share
DE G. À DR.: HECTOR ESPITALIER-NOËL, DEEPAK BALGOBIN, FLORENCE CAUSSÉ-TISSIER ET SUDHEER MAUDHOO

L’économie bleue est un secteur à fort potentiel. D’où la décision de l’ambassade de France de lancer un appel à projets en collaboration avec La Turbine, l’Economic Development Board et le Mauritius Research and Innovation Council (MRIC). Le coup d’envoi a été lancé devant un parterre d’invités comprenant l’ambassadrice de France à Maurice, Florence Caussé-Tissier, les ministres Sudheer Maudhoo et Deepak Balgobin ainsi qu’Hector Espitalier-Noël, CEO du groupe ENL. Cet appel à projets concerne trois secteurs de l’économie bleue, à savoir, l’alimentation, la pharmaceutique et le bien-être.

Il faut savoir que l’économie bleue fait référence aux activités économiques liées aux océans, mers et littoraux qui respectent les droits humains et l’environnement. Hormis la pêche contrôlée, le tourisme durable et le transport maritime vert, ce secteur inclut des domaines émergents, à l’instar des énergies renouvelables et la biotechnologie bleue. Selon Florence Caussé-Tissier, la régulation de l’activité marine en privilégiant la biodiversité, la résilience côtière, la lutte contre la pêche illégale et la participation inclusive fait partie des axes prioritaires de la France lorsqu’il s’agit de l’océan Indien. Pour cela, l’ambassadrice estime qu’il faut «analyser les activités marines, sensibiliser et informer par le biais d’activités culturelles, pour ensuite agir par le biais de l’innovation». Face à l’alerte rouge associée à l’urgence climatique, Florence Caussé-Tissier a confié qu’il est crucial de préserver les ressources générant des retombées économiques importantes.

Dans cette optique, Hector Espitalier-Noël a rappelé que «nos principaux défis durant cette période de crise sont d’assurer le même niveau de performance, de rehausser la vigilance et de prévenir la dégradation, voire d’inverser la tendance en ce qui concerne nos océans». Soulignant l’apport du tourisme à notre PIB, le CEO du groupe ENL a mentionné le projet de Bel Ombre comme chantier d’expérimentation du tourisme durable. Pour Hector Espitalier-Noël, il s’agit ici «de multiplier les offres liées à la régénération de nos océans et de rendre d’autres sources d’exploitation accessibles tout en explorant les possibilités pharmaceutiques de l’océan».

Concernant les critères de sélection, les candidats doivent respecter le concept de l’économie bleue ainsi que les thématiques de l’alimentation, de la pharmaceutique et du bien-être. Alors que l’entreprise devra être enregistrée à Maurice, la composition de l’équipe porteuse du projet devra inclure au minimum un résident mauricien, un expert dans le domaine ainsi qu’une femme (composition d’au moins trois personnes avec des compétences techniques complémentaires). Les intéressés ont jusqu’au 30 septembre pour s’inscrire sur le site de La Turbine. Une fois inscrits, ils pourront suivre six ateliers de formation afin de mieux présenter leurs idées en décembre de cette année.
Le jury, composé d’experts techniques français et mauriciens issus du Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) et du MRIC, sélectionnera un certain nombre de projets d’après les critères mentionnés plus haut. Une fois retenus, les porteurs de projets pourront participer aux programmes d’incubation et d’accélération de La Turbine. Ils auront alors accès à un espace de travail, des ateliers de formation, du networking ainsi qu’à des clients et investisseurs potentiels.

Tags:

You Might also Like