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Économie bleue: poser les bases d’un plan d’urgence maritime

u003cpu003eu003cstrongu003ePlusieurs experts et personnalités du pays et de la région se réunissent du 29 au 31 août dans le cadre de trois journées de travail initiées par le groupe Celero. Leur réflexion porte sur les processus à déclencher en cas de situation du0026rsquo;urgence en mer.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;ambition du0026rsquo;ériger en pilier lu0026rsquo;économie océanique contraint les secteurs public et privé à prendre les mesures nécessaires afin du0026rsquo;optimiser la préparation aux dangers que peuvent occasionner les opérations en mer. Lu0026rsquo;accident du MV Benita, échoué sur les récifs, au Bouchon, en juin dernier, avec pour cargaisonquelque 125 tonnes de pétrole, permet de prendre la mesure des dégâts que de tels événements sont à même de causer. Pour parer à toute éventualité, deux journées de travail, suivies du0026rsquo;une conférence sur le thème de lu0026rsquo;Emergency Preparedness, se tiendront du 29 au 31 août au Labourdonnais Waterfront Hotel. Une initiative du groupe Celero, spécialisé dans la logistique.u003c/pu003eu003cpu003eLe principal intervenant lors de la conférence sera Paul Maclons, Managing Director de SMIT Amandla Marine. Cette firme sud-africaine proposant des solutions maritimes à des sociétés pétrolières, opérateurs portuaires et gouvernements, entre autres, possède une flotte de 19 bateaux. À lu0026rsquo;invitation de Celero, le MD partagera donc son expertise avec diverses parties prenantes en vue de la mise sur pied du0026rsquo;un plan du0026rsquo;urgence maritime. u0026laquo;La conférence comporte plusieurs objectifs. Il su0026rsquo;agit, en premier lieu, de travailler en collaboration avec les autorités mauriciennes, les acteurs du secteur privé ainsi que les représentants de la société civile afin de déterminer quelles sont les réponses adéquates à apporter aux situations du0026rsquo;urgence maritimesu0026raquo;, fait ressortir Paul Maclons. u0026laquo;u003cemu003eJe ne sous-entends pas que Maurice nu0026rsquo;est pas sensibilisé à ce sujet mais il est vraiment important de réfléchir aux processus quu0026rsquo;il convient de déclencher dans ces cas-làu003c/emu003eu0026raquo;, ajoute-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eOutre Paul Maclons et le capitaine Dave Main, de SMIT Amandla Marine, la rencontre de trois jours verra la participation du0026rsquo;un certain nombre de personnalités du pays et de la région dont des experts en droit maritime, le secrétaire général de lu0026rsquo;Indian Ocean Rim Association, K.V. Bhagirath, Bill Ho et Aslam Perwaiz de lu0026rsquo;Asian Disaster Preparedness Center, Raju Jaddoo, secrétaire général de la Chambre de commerce et du0026rsquo;industrie de Maurice, Sen Ramsamy, MD de la Tourism Business Intelligence et Vassen Kauppaymuthoo, océanographe, pour ne citer que ceux-là. Ces parties prenantes réfléchiront aux lacunes à combler à Maurice en matière du0026rsquo;Emergency Preparedness. Pour que le plan du0026rsquo;urgence maritime soit réellement efficace, la formation est aussi primordiale, motif justifiant les deux jours qui y seront consacrés avant la conférence.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLes risques associés au développement du portu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;Les aspirations gouvernementales concernant le développement des activités portuaires et notamment le projet de faire de Port-Louis une plateforme régionale dans le domaine du soutage (bunkering) et du transbordement, comportent, certes, leur part de risques. Ce qui rend du0026rsquo;autant plus nécessaire lu0026rsquo;élaboration du0026rsquo;un plan du0026rsquo;urgence maritime. u0026laquo;u003cemu003eMaurice peut également mettre sur pied avec les îles de lu0026rsquo;océan Indien un plan du0026rsquo;urgence régionalu003c/emu003eu0026raquo;, suggère Paul Maclons. Toutefois, insiste-t-il, u0026laquo;u003cemu003eil nu0026rsquo;y a pas une formule qui fonctionne pour tous les pays. Chaque pays est unique et doit avoir son propre plan qui réponde à ses besoins spécifiquesu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;Quant au coût de la préparation aux situations du0026rsquo;urgence maritimes, il est difficile à évaluer pour lu0026rsquo;heure. Toutefois, le partenariat conclu entre SMIT Amandla Marine et le gouvernement sud-africain pour un montant du0026rsquo;environ $ 3 000 par jour peut donner une idée des investissements requis. Pour cette somme, SMIT Amandla Marine fournit en permanence le mécanisme du0026rsquo;intervention du0026rsquo;urgence incluant lu0026rsquo;équipement et les compétences spécialisées.u003c/pu003eu003cpu003ePaul Maclons su0026rsquo;appesantit cependant sur le caractère essentiel du0026rsquo;une préparation appropriée. u0026laquo;Le coût de ne pas avoir de tels moyens à disposition ne sera mesuré que lorsquu0026rsquo;un navire su0026rsquo;échouera et que cela entraînera des pertes substantielles en carburant. La facture environnementale sera alors élevée et la pollution affectera le marché touristiqueu0026raquo;, soutient-il. Et de poursuivre quu0026rsquo;u0026laquo;u003cemu003eune catastrophe maritime à lu0026rsquo;intérieur du port aura un effet direct sur les activités portuaires, ce qui causera des dommages économiques et sociaux conséquentsu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eGageons quu0026rsquo;à lu0026rsquo;issue de ces trois journées de travail, les participants sauront poser les bases de la meilleure stratégie à mettre en œuvre pour protéger la population, lu0026rsquo;environnement et lu0026rsquo;économie mauriciens en cas de situation du0026rsquo;urgence maritime. Il y va de notre avenir.u003c/pu003e

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