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Économie: bol d’air frais avec le pétrole, mais croissance modérée en vue

u003cpu003eLa barre des 4 % de croissance ne sera pas atteinte cette année. Cu0026rsquo;est du moins ce que croient savoir les analystes de u003cemu003eMCB Focusu003c/emu003e et des institutions de Bretton Woods. Dans sa dernière livraison, u003cemu003eMCB Focusu003c/emu003e table ainsi sur une croissance de 3,8 % contre 3,5 % en 2014 et 3,2 % en 2013. Du côté de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), on fait montre de plus du0026rsquo;optimisme, mais leurs prévisions restent en-deçà des 4 %, soit à 3,9 %.u003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, lu0026rsquo;économie mondiale devrait croître à 3,5 % cette année, selon le FMI. De son côté, dans son u003cemu003eGlobal Economic Prospects 2015u003c/emu003e, la Banque mondiale prévoit une croissance de 3 % de lu0026rsquo;économie mondiale. Les deux institutions de Bretton Woods su0026rsquo;accordent sur un point : le pétrole influencera les taux de croissance des économies du monde entier en 2015.u003c/pu003eu003cpu003eLa volatilité des cours pétroliers profitera à Maurice sur le court-moyen terme, selon u003cemu003eMCB Focusu003c/emu003e. Elle aura pour incidence de contenir lu0026rsquo;inflation tout en contribuant de manière positive à améliorer le niveau de vie moyen de la population. Dans le même temps, les entreprises locales, qui sont de grosses consommatrices de carburant, pourront diminuer leurs coûts opérationnels.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eLe gouvernement central enregistrera un manque à gagner en termes de droits du0026rsquo;accise et de TVA découlant de lu0026rsquo;importation de produits pétroliers. Toutefois, lu0026rsquo;amélioration de la performance financière de la State Trading Corporation devrait profiter aux finances publiquesu003c/emu003eu0026raquo;, soutient u003cemu003eMCB Focusu003c/emu003e.u003c/pu003eu003cpu003eDe son côté, le FMI note que la chute des cours pétroliers de lu0026rsquo;ordre de 55 % depuis septembre dernier a été lu0026rsquo;un des facteurs lu0026rsquo;ayant poussé à réviser à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2015. u0026laquo; u003cemu003eLes pays exportateurs de pétrole dont les recettes pétrolières représentent généralement une part considérable du montant total des recettes budgétaires sont confrontées à des chocs de plus grande envergure par rapport à leur économiu003c/emu003eeu0026raquo;, observe le FMI.u003c/pu003e

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