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Excès de liquidités : Bheenick pointe du doigt le recours au financement extérieur

u003cpu003eRs 16 milliards. Ce sera le montant de lu0026rsquo;excès de liquidités du0026rsquo;ici à mai de cette année. Cela malgré les efforts consentis par la Banque de Maurice en vue du0026rsquo;augmenter lu0026rsquo;émission de ses propres instruments. Le Gouverneur de la Banque centrale a fait part de son inquiétude grandissante face à cette situation qui, estime-t-il, devient insoutenable pour la Banque de Maurice.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u0026nbsp;La Banque centrale nu0026rsquo;a vraiment aucun moyen pour continuer à combattre à la fois lu0026rsquo;appréciation des devises et, en même temps, stériliser lu0026rsquo;excès de liquidités dans le systèmeu0026nbsp;u0026raquo;, déclare Rundheersing Bheenick.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003ePlus grave que lu0026rsquo;inflationu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eIl attribue cette situation à un recours accru au financement extérieur dans le sillage de la crise financière. Lu0026rsquo;État, fait-il ressortir, se finançait à hauteur de 40 % sur le marché du crédit local avant lu0026rsquo;éclatement de cette crise. Or, en 2013, ce chiffre est descendu à 28 %. Ce qui fait une baisse de 12 %. Le hic cu0026rsquo;est que cela est intervenu en même temps que le secteur privé a revu à la baisse ses efforts du0026rsquo;investissement par rapport au produit intérieur brut.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u0026nbsp;Avec nos maigres ressources, cela nous rend la vie très difficileu0026nbsp;u0026raquo;, su0026rsquo;écrie le Gouverneur de la BoM. Il fonde désormais ses espoirs sur la mission du FMI. Car, selon lui, ce pro-blème est beaucoup plus grave et dépasse les inquiétudes sur lu0026rsquo;inflation.u003c/pu003e

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