Ancienne «championne de l’océan Indien», l’ex para-athlète Hewlett Nelson a continué à œuvrer pour l’avancement du handisport mauricien. Secrétaire du Mauritius National Paralympic Committee, elle espère un passeport pour les para-athlètes prétendant à une qualification pour les Jeux Paralympiques de Tokyo, reportés à août-septembre 2021 pour cause de pandémie.
Les athlètes s’envoleront ou ne s’envoleront pas pour les prochains Jeux Paralympiques de Tokyo ?
On a adressé une demande le lundi 29 mars au ministre de la Jeunesse et des sports dans l’optique d’avoir plus de visibilité sur la faisabilité de ce déplacement.
Participer au lancement de la campagne de vaccination est-il le passeport pour les para-athlètes vers ces Jeux d’Eté ?
Sans vaccination, la probabilité de pouvoir entrer sur un territoire étranger, dans le contexte actuel, serait peut-être moins élevée. On a proposé aux neuf para-athlètes de se faire vacciner et ces derniers ont répondu favorablement à cet appel.
Depuis quand se préparent ces derniers avec l’objectif d’obtenir leur ticket pour Tokyo ?
Depuis la dernière édition des Jeux Paralympiques en 2015, ils s’entraînent. Depuis deux ans cependant, ils travaillent six jours sur sept. En novembre 2019, ils ont participé aux Championnats du Monde d’Athlétisme Handisports à Dubaï, et ont réalisé leurs minimas.
Comment la pandémie de Covid-19 a redistribué les cartes pour les para-athlètes ?
Ce qu’il faut savoir sur les para-athlètes, ce qu’ils doivent continuellement participer à des compétitions pour maintenir leurs performances et faire valider leurs prétentions à une qualification. Avec la Covid-19, on n’a pas pu prendre part à ces compétitions. Si on arrive à réaliser beaucoup de high level performance, ils vont arriver à se qualifier. Deux athlètes, Noémie Alphonse et Anaïs Angeline, respectivement 11e et 8e mondial pour la course en fauteuil et le saut en longueur, sont presque déjà sûres d’être choisies par l’International Paralympic Committee (IPC) pour Tokyo 2020. Notre souhait est que nos neuf para-athlètes puissent être de cette manifestation en août-septembre prochains.
Avec le prolongement du confinement, les entraînements des para-athlètes sont-ils à l’arrêt ?
Malgré la pandémie, et bien que faute de compétitions, ils travaillent au maximum. Pendant une année, ils n’ont pas chômé, et à deux reprises en 2020, le Mauritius National Paralympic Committee a fait évaluer leurs performances. Les records sont tombés, et le constat est que les neuf para-athlètes ont progressé. On est presque sûr qu’ils vont rafler leurs places pour Tokyo. Sur les directives de leurs coaches, ils continuent à s’entraîner pour l’instant à domicile. Les échanges s’organisent notamment, régulièrement par Zoom.
Six para-athlètes mauriciens prétendent à une qualification pour Tokyo 2021 et Paris 2024…
À capacité physique, visuelle ou intellectuelle réduite, Roberto Michel, Brendy Perrine, Cédric Ravet, Mehfooz Oozeer, Donovan Rabaye, Ashley Telvave, Andora Asaun, Rosario Marianne et Noémie Alphonse, athlètes handisports mauriciens, et leurs confrères Eddy Capdor et Brigila Clair de l’Ile Rodrigues travaillent à une qualification pour les Jeux Paralympiques d’Eté 2020 de Tokyo, reportés au 24 août – 5 septembre 2021. Parmi, Noémie Alphonse (course sur fauteuil), Anaïs Angéline (saut en longueur), Roberto Michel (para-athlétisme), Eddy Capdor (saut en longueur), Donovan Rabaye (saut en longueur) et Brigila Clair (lancée du poids) ont été choisis comme les jeunes espoirs de le handisport à figurer dans la ‘Team Maurice 2024’ pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.