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Hôtellerie : deuxième meilleur taux de remplissage depuis 2007

u003cpu003eu003cstrongu003eLa croissance de 10,8 % des arrivées touristiques lu0026rsquo;année dernière, après une progression de 10,9 % en 2015, confirme lu0026rsquo;embellie dans le secteur. Elle a du0026rsquo;ailleurs dopé le taux de remplissage hôtelier. Cette tendance va-t-elle durer et se maintenir au-delà de 70 % ? Il semble que oui, selon Jocelyn Kwok, CEO de lu0026rsquo;AHRIM.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eBUSINESSMAG. Le taux de remplissage hôtelier a bondi à 73 % en 2016, contre 70 % en 2015 et 65 % en 2014. Cu0026rsquo;est une excellente nouvelle, mais cette remontée va-t-elle se maintenir dans le temps ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003e73 % de taux du0026rsquo;occupation des chambres du0026rsquo;hôtel en moyenne annuelle, cu0026rsquo;est la deuxième meilleure performance de tous les temps après lu0026rsquo;année record de 2007 (76 %). Nous insistons beaucoup sur la notion de moyenne annuelle car la différence entre les deux saisons reste marquante, avec 54 % en juin et 85 % en novembre comme valeurs extrêmes.u003c/pu003eu003cpu003eLa remontée a été plus lente que prévu depuis lu0026rsquo;année de crise en 2009, mais la croissance affichée depuis 2014 nous semble solide et il nu0026rsquo;y a aucune raison de penser que nous nu0026rsquo;allons pas pouvoir maintenir le rythme. Notre politique de connectivité aérienne est devenue plus affirmée. Nos marchés diversifiés nous rendent plus résilients, et notre produit demeure de qualité, avec des atouts qui le placent encore au-dessus de nombreux concurrents. Il nous faut rester vigilants et poursuivre le travail pour amener le pays à la hauteur de ses ambitions affichées.u003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u003cstrongu003eBUSINESSMAG. Un facteur qui inquiète est la chute de la livre qui su0026rsquo;échangeait à Rs 45.45, mardi, contre Rs 51.63 il y a un an. Comment évaluez-vous les effets de cette baisse sur la situation financière des hôtels ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eEffectivement, cu0026rsquo;est la mauvaise nouvelle du moment. Les pertes sèches dues à la dépréciation marquée de la livre sont directes. Les arrivées de touristes anglais pèsent pour environ 11 % du total, mais le marché libellé en livre sterling représente environ 13 % des recettes. Certains établissements ont aussi des proportions de clientèle britannique qui dépassent les 35 à 40 %. Il y a des dégâts certainement et le risque du0026rsquo;instabilité sur la livre reste fort. Il nous faut, avec les autres secteurs qui commercent en livre sterling et les autorités de tutelle, imaginer des mesures de contrôle et du0026rsquo;allègement de ce risque.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eBUSINESSMAG. Que vous inspire le départ inopiné du0026rsquo;AirAsia X ? Est-ce une grande perte pour Maurice ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eIl y a perte absolue à partir du moment où la connectivité du pays est réduite du jour au lendemain. Lu0026rsquo;appréciation de cette perte va, bien sûr, varier parmi les acteurs du secteur, selon leurs priorités et leurs agendas respectifs. Nous nu0026rsquo;avons que très peu du0026rsquo;informations au sujet de ce retrait, mais vu de lu0026rsquo;extérieur, la réponse pourrait venir de la définition même du0026rsquo;une opération aérienne low-cost. Sur la desserte proposée, aucun élément de coûts bas ne semble ressortir avec force et de manière déterminante, que ce soit la taille du marché et de la demande, la durée du vol, le poids des taxes dans le prix du billet, ou encore, les coûts et les conditions du0026rsquo;utilisation de notre unique aéroport.u003c/pu003e

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