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IBL tire la sonnette d’alarme sur la morosité dans le secteur privé

u003cpu003eLa situation économique actuelle inquiète plus du0026rsquo;un dans le secteur privé. Alors que le dernier Business Confidence Indicator de la Chambre de Commerce et du0026rsquo;Industrie est à son niveau le plus bas, IBL, lu0026rsquo;un des plus grands conglomérats du pays, tire la sonnette du0026rsquo;alarme : la morosité règne actuellement dans le secteur privé.u003c/pu003eu003cpu003eDe lu0026rsquo;avis de Nicolas Maigrot, Chief Executive Officer du groupe IBL, les opérateurs sont dans une posture de u0026laquo; wait and see u0026raquo; depuis les trois dernières années. Ce sont les réformes initiées il y a huit ans qui ont permis au pays de faire preuve de résilience malgré la crise, estime-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eLe gouvernement, insiste-t-il, doit créer les conditions propices pour redresser lu0026rsquo;emploi, attirer des investissements directs étrangers (IDE) intelligents dans les services financiers et le secteur éducatif, rétablir lu0026rsquo;équilibre entre lu0026rsquo;offre et la demande, dynamiser le secteur du bâtiment où plusieurs gros projets ont été mis au frigo. Dans le même temps, il su0026rsquo;agira du0026rsquo;investir tout en maintenant la dette publique à un niveau acceptable.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; Maurice a su tirer son épingle du jeu malgré la situation macroéconomique difficile avec un investissement massif du privé et une politique fiscale intelligente. Cependant, la demande su0026rsquo;est estompée dans plusieurs secteurs du0026rsquo;activité. Je pense à lu0026rsquo;hôtellerie, aux centres commerciaux, aux espaces bureaux et aux morcellements. Une situation où lu0026rsquo;offre continuera à dépasser la demande se révélera fatale u0026raquo;, argue Nicolas Maigrot. Selon lui, la mission du prochain gouvernement sera de relancer les industries actuellement en difficulté. u0026laquo; Le plus vite les élections auront lieu, le plus vite lu0026rsquo;économie sera relancée u0026raquo;, soutient-il.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eEtroitesse du marché localu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003ePour lu0026rsquo;année financière 2013-2014, IBL annonce un chiffre du0026rsquo;affaires de Rs 19,7 milliards (+0 %) et des profits après impôts de Rs 683 millions (-9,5%). Les pôles Seafood et Engineering, qui font partie des six secteurs clés du groupe, ont été particulièrement affectés, avec une baisse de 19 % et de 34 % de leurs profits respectivement. Face à lu0026rsquo;étroitesse du marché local caractérisé par une stagnation de la consommation et lu0026rsquo;absence de croissance démographique, IBL a décidé de jouer son va-tout sur la diversification.u003c/pu003eu003cpu003eLe groupe, qui est présent au Gabon par le biais du0026rsquo;un partenariat public-privé dans le secteur du Seafood et en Ouganda, où il a lancé une usine de production de viande, compte consolider ses activités afin du0026rsquo;en faire des pôles de croissance dans le futur.u003c/pu003eu003cpu003eLe marché asiatique, en particulier lu0026rsquo;Inde, intéresse le groupe. IBL construit ces jours-ci une usine de Fish meal en Inde. Le projet se concrétisera dans quelques mois, indique Arnaud Lagesse, Chairman du0026rsquo;IBL. Il a nécessité des investissements à hauteur de $10 millions.u003c/pu003e

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