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Intégration régionale : Maurice passe à la vitesse supérieure

u003cpu003eu003cstrongu003eLu0026#39;Afrique est en pleine croissance. Les pays de la région gagneraient à harmoniser leur stratégie en matière du0026#39;intégration régionale pour se soutenir mutuellement et gagner en compétitivité. u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;intégration régionale quitte le confort douillet de lu0026rsquo;arrière-plan et émerge comme lu0026rsquo;élément vital du0026rsquo;un monde qui se transforme en un village global à toute vitesse. Outre les relations bilatérales, culturelles et pluriethniques qui sont souvent en jeu, lu0026rsquo;aspect économique de lu0026rsquo;intégration régionale est également mis en exergue.u003c/pu003eu003cpu003eMaurice a pris les devants pour ce qui est de la suppression des barrières commerciales avec les pays de la région. Du0026rsquo;ailleurs, le pays accueillera lu0026rsquo;Indian Ocean Rim Association for Regional Co-operation (IOR-ARC) Economic and Business Conference les 4 et 5 juillet, ainsi que la réunion ministérielle du comité tripartite du Common Market for Eastern and SouthernAfrica, de lu0026rsquo;East AfricanCommunity et la SouthernAfricanDevelopmentCommunity (COMESA-EAC-SADC) le 10 juillet.u003c/pu003eu003cpu003eSelon le ministre des Affaires étrangères, Arvin Boolell, lu0026rsquo;élément-clé de lu0026rsquo;intégration régionale réside dans le pouvoir du0026rsquo;agir comme une force unie. u003cemu003eu0026laquo; Maurice a déjà libéralisé au-delà de 85 % de son commerce et demeure aussi le seul pays de la région à offrir un u0026lsquo;Visa on arrivalu0026rsquo; aux investisseurs étrangers. Nous voulons avoir une zone du0026rsquo;échange tripartite pour pouvoir être sur le même plan. Il existe un potentiel énorme, par exemple, pour lu0026rsquo;externalisation u0026raquo;u003c/emu003e, souligne-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eLoin de brosser un tableau parfait de cette convergence des nations, ArvinBoolell admet lu0026rsquo;existence de certains problèmes qui demandent à être résolus, mais que lu0026rsquo;essentiel demeure la réalisation de lu0026rsquo;éventuelle capacité de lu0026rsquo;intégration régionale.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eTout cela est fait avec la vision du0026rsquo;un marché africain qui aura franchi le cap des 2 milliards en 2050 et sera principalement composée du0026rsquo;une classe moyenne grandissante. Cu0026rsquo;est pour cela que nous devons agir maintenant. La Banyan Tree Bank et le groupe Terra se sont récemment associés afin de réaliser des projets visant à exploiter lu0026rsquo;Afrique. Le Sugar Investment Trust devrait aussi être partie prenante dans de telles ambitionsu003c/emu003eu0026raquo;, poursuit Arvin Boolell.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eMaurice sur la bonne voieu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003ePour Jean Claude de lu0026rsquo;Estrac, secrétaire général de la Commission de lu0026rsquo;Océan Indien (COI), il va sans dire que lu0026rsquo;intégration régionale de nos économies va dans le sens des intérêts commerciaux des pays membres. Plus que des intérêts commerciaux, ils se partagent les mêmes problématiques économiques et commerciales. Selon lui, seule la compétitivité de la région, et non de chacune des îles en isolation, est capable de soutenir la croissance de ces économies.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eNous pouvons exploiter nos complémentarités, mutualiser nos ressources, partager nos savoir-faire et expertises, par exemple en aidant Madagascar à valoriser ses immenses richesses, à développer des partenariats avec La Réunion en matière du0026rsquo;énergies renouvelables, à mobiliser des investissements intra régionaux, tirer profit de notre avantageuse situation entre lu0026rsquo;Afrique et lu0026rsquo;Asie, et ce faisant de lu0026rsquo;adhésion de nos pays membres à la SADC et au COMESAu003c/emu003eu0026raquo;, souligne-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eNe serait-ce quu0026rsquo;au niveau alimentaire, nos échanges commerciaux sont à notre désavantage, précise Jean Claude de lu0026rsquo;Estrac. Chaque année, notre région importe quelque 2 millions de tonnes de produits alimentaires : du riz de Thaïlande, de Chine ou du Pakistan, des provendes, essentiellement du maïs, du0026rsquo;Argentine ou du poulet du Brésil. Et la facture de nos importations alimentaires ne cesse de gonfler.u003c/pu003eu003cpu003eLe COI est en pourparlers avec un partenaire éventuel, le géant chinois COSCO, sixième transporteur maritime mondial, qui su0026rsquo;intéresse de près à ce projet. Une délégation arrive de Chine cette semaine même, et outre des discussions avec la COI, elle discutera avec les autorités mauriciennes et prévoit de visiter les installations portuaires.u0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;IOR-ARC se mobilise aussi dans le but de supprimer les barrières commerciales. K.V. Bhaghirath, secrétaire général de lu0026rsquo;organisation, estime que la réduction tarifaire, voire lu0026rsquo;élimination des tarifs qui sont conformes aux dispositions de la World Trade Organisation (WTO) peut être très bénéfique pour accroître lu0026rsquo;accès au marché des pays membres de lu0026rsquo;IOR-ARC.u003c/pu003eu003cpu003eIl note toutefois quu0026rsquo;un accord de libre-échange entre ces pays serait difficilement praticable à cause de leur appartenance à du0026rsquo;autres organisations commerciales régionales. Du0026rsquo;où lu0026rsquo;importance du u0026laquo;u003cemu003eopen regionalism policyu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003ch3 style=color: blue; text-align: center;\u003eu003cstrongu003eA quand une monnaie commune ?u003c/strongu003eu003c/h3u003eu003cdiv align=left style=color: blue;\u003eEst-ce que les intérêts commerciaux des pays en question se traduiraient en la possibilité du0026rsquo;une monnaie commune ? Lu0026rsquo;idée du0026rsquo;une union monétaire qui succéderait à une union douanière en Afrique orientale et australe fait son chemin.u003c/divu003eu003cdiv align=left style=color: blue;\u003eArvinBoolell accueille la question avec scepticisme :u003cemu003e u0026laquo; Ce nu0026rsquo;est pas quelque chose qui se matérialise du jour au lendemain. Quand on regarde lu0026rsquo;Europe par exemple, la création de lu0026rsquo;euro a généré beaucoup de dégâts. Donc, avant de songer à une monnaie commune, il faut prendre en considération les critères de politique fiscale et monétaire de ces différents pays. u0026raquo; u003c/emu003eK. V. Bhagirath avance quu0026rsquo;aucun Etat membre de lu0026rsquo;IOR-ARC nu0026rsquo;a proposé une monnaie commune à ce jour. u003cemu003eu0026laquo; Il nu0026rsquo;est pas question du0026rsquo;une monnaie commune pour lu0026rsquo;instant, étant donné les circonstances économiques actuelles u0026raquo;u003c/emu003e, dit-il. Jean Claude de lu0026rsquo;Estrac abonde dans le même sens. u003cemu003eu0026laquo; Ce nu0026rsquo;est pas à lu0026rsquo;ordre du jour u0026raquo;u003c/emu003e, soutient-il.u003c/divu003e

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