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La capacité de production en régression d’année en année

u003cpu003eu003cstrongu003eLa Chambre de Commerce et du0026rsquo;Industrie fait un constat de lu0026rsquo;évolution de lu0026rsquo;économie, ces dernières années. Elle souligne que le taux de croissance potentiel du pays nu0026rsquo;a cessé de baisser et maintient ses prévisions de croissance à 2,9 % pour 2013.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLa crise a miné notre capacité de croissance renouvelée, souligne Mahmood Cheeroo, Secrétaire général de la Chambre de Commerce et du0026rsquo;Industrie (CCI). Et la capacité de production du pays est en régression du0026rsquo;année en année, avance, pour sa part, Renganaden Padayachy, économiste au sein de cette même instance.u003c/pu003eu003cpu003eLe taux de croissance potentiel a été amputé de plus de 2 % entre la période actuelle et celle du0026rsquo;avant la crise. Ce qui su0026rsquo;explique par des résultats moyens observés ces dernières années, souligne-t-on du côté de la CCI. Depuis 2006, le taux de croissance potentiel est en constante baisse, passant de 4,7 % à 3,2 % en 2013.u003c/pu003eu003cpu003eMais la CCI estime que le taux de croissance effectif cette année sera en dessous de 3 %, soit à 2,9 %. Cela résulte du cycledu0026rsquo;incertitude, de la prolongation de la période creuse, du manque de visibilité et du poids de nos indécisions qui influent sur les taux du0026rsquo;investissement et de productivité, principaux composants de la production, explique la CCI.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eLe cercle vicieux tant redouté – taux de croissance faible, profitabilité, niveaux du0026rsquo;investissements, productivité et recettes fiscales en baisse, déficit public et chômage en hausse, et poursuite de lu0026rsquo;affaiblissement de la capacité de production – se précise et risque de nous enfermeru003c/emu003eu0026raquo;, avertit Renganaden Padayachy. Vu la tendance, explique la CCI, la pire des solutions serait de ne rien faire.u003c/pu003eu003cpu003ePour que le produit intérieur brut (PIB) connaisse un sursaut en 2014, il faut dès à présent jeter les bases pour faire repartir la croissance à la hausse. À cet égard, la CCI préconise comme mesure à court terme la relance de la demande et de lu0026rsquo;investissement à travers une impulsion budgétaire du0026rsquo;un point du PIB. Ce qui aidera à dynamiser la confiance des entrepreneurs et des consommateurs. Sans compter que cela aura un effet décisif sur notre PIB réel dès cette année.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eUn taux du0026rsquo;inflation de 4 % pour 2013u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eSur le moyen – long terme, la CCI recommande de su0026rsquo;attaquer aux u0026laquo; freins bloquant les investissements u0026raquo; et du0026rsquo;améliorer la productivité. Elle insiste sur le fait que le pays doit investir davantage dans la recherche et le développement. Ce qui lui permettrait de se rapprocher, petit à petit, du0026rsquo;une croissance de 5 à 6 %.u003c/pu003eu003cpu003eParmi les critères qui affectent le potentiel de croissance, la CCI évoque la politique budgétaire restrictive. Elle estime que la décision du0026rsquo;assainir les finances publiques va de pair avec une conjoncture économique favorable. Or, en temps de crise, lu0026rsquo;objectif affiché de diminuer le déficit public ne sera pas sans conséquences sur lu0026rsquo;activité économique du pays, comme le fait ressortir Renganaden Padayachy : u0026laquo; u003cemu003eCela va freiner lu0026rsquo;activité économique et peut nous entraîner dans une spirale de baisse de croissance économique et de hausse continue du chômage. u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eSu0026rsquo;agissant de lu0026rsquo;inflation, la CCI maintient quu0026rsquo;une croissance modeste et un u0026laquo;u003cemu003eoutput gap négatifu003c/emu003e u0026raquo; (Ndlr : écart relatif entre le PIB observé et le PIB potentiel) limitent les risques inflationnistes. Tout comme la faible progression des cours internationaux des matières premières et la fermeté de la roupie qui contribuent à limiter lu0026rsquo;inflation importée. Dans un tel contexte, la CCI prévoit un taux du0026rsquo;inflation de 4 % pour 2013.u003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, la CCI souligne que la baisse continue de lu0026rsquo;activité pèsera sur lu0026rsquo;emploi, expliquant que la période creuse, qui a commencé en 2009, a eu pour effet une montée continue et inexorable de presque un point de pourcentage du chômage dans le pays. Ainsi, le taux de chômage devrait atteindre 8,6 % cette année, contre 8,1 % en 2012.u003c/pu003eu003cpu003eSur le plan sectoriel, lu0026rsquo;analyse de la CCI prévoit une croissance de 1,4 % dans lu0026rsquo;industrie manufacturière. Cette faible croissance nu0026rsquo;est pas surprenante, car les investissements se font rares dans ce secteur. Depuis 2008, sur un montant global du0026rsquo;investissement étranger direct de Rs 55 milliards, seulement 2 % a été injecté dans le secteur manufacturier, note la CCI.u003c/pu003eu003cpu003eLe secteur financier reste solide avec un bon niveau du0026rsquo;investissement et devrait croître de 5,5 % cette année. Celui du commerce se montre résistant, avec une croissance qui devrait être de 3,9 % pour 2013. Le secteur touristique est, lui, fragilisé ; son potentiel de croissance est en baisse et la CCI su0026rsquo;attend à une croissance nulle pour ce secteur.u003c/pu003eu003cpu003eLe secteur des technologies de lu0026rsquo;information et de la communication demeure dynamique et devrait enregistrer une croissance de 8,1 % cette année. Enfin, la CCI observe que le secteur de la construction est u0026laquo;u003cemu003een danger u003c/emu003eu0026raquo;. Son potentiel de croissance est négatif, constate-t-elle. La chambre note que le pic de développement a été atteint dans ce secteur et prévient que u0026laquo; u003cemu003elu0026rsquo;atterrissage sera difficile. u003c/emu003eu0026raquo; Cette année, le secteur devrait se contracter de 5 %.u003c/pu003e

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