u003cpu003eu003cstrongu003eDans son rapport semestriel Perspectives économiques, la Chambre de Commerce et du0026rsquo;Industrie analyse les facteurs déterminants de la croissance. Elle prévoit une performance de 3,7 % pour cette année, soit un taux plus faible que celui avancé par Statistics Mauritius (4,1 %). u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003ePour Renganaden Padayachy, économiste à la Chambre, le pays est confronté à lu0026rsquo;urgente nécessité de rehausser son taux de croissance potentiel, qui demeure la clé vers une croissance plus robuste et durable. Valeur du jour, le taux du0026rsquo;investissement et le taux de productivité affectent notre potentiel de croissance, observe-t-il. Dans la foulée, il prévient que le pays nu0026rsquo;enregistrera pas des taux de croissance élevés comme ceux du0026rsquo;avant la crise et quu0026rsquo;il ne faut pas su0026rsquo;attendre à un u0026laquo;rebond spectaculaire.u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eLe chemin vers une croissance forte va être long, soutient lu0026rsquo;économiste, ajoutant que u0026laquo;lu0026rsquo;évolution sur les six premiers mois de lu0026rsquo;année a été positive, mais le moral nu0026rsquo;est pas encore là pour que les entreprises prennent des risques et investissent massivement.u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eSu0026rsquo;agissant de lu0026rsquo;inflation, la Chambre estime quu0026rsquo;elle sera sous la barre de 4 % cette année, à 3,8 % plus précisément. Et lu0026rsquo;économiste de souligner quu0026rsquo;il u0026laquo;ne faut pas faire de fixation sur le taux du0026rsquo;inflation.u0026raquo; Élaborant sur la politique des changes, il explique que si la roupie est trop forte, cela aura un impact sur la compétitivité du pays. u0026laquo;u003cemu003eDepuis le début de 2015, nous préférons parler de rééquilibrage de la roupieu0026nbsp; sous la pression de la dépréciation de lu0026rsquo;euro et de lu0026rsquo;appréciation du dollar, mais cela aura un impact sur le niveau de nos exportations et sur la balance du compte courantu003c/emu003eu0026raquo;, analyse lu0026rsquo;économiste.u003c/pu003eu003cpu003eQuu0026rsquo;à cela ne tienne, les exportations devraient croître de 3 % cette année, selon la Chambre. Quant à la consommation u0026ndash; qui représentait 93 % de la croissance économique en 2014 u0026ndash;, elle devrait croître de 3,5 %. Concernant le chômage, la Chambre prévoit une baisse à 7,5 %, comparé à 7,8 % lu0026rsquo;année dernière. Le taux du0026rsquo;investissement devrait, lui, dégringoler encore à 18,5 %, comparé à 19,2 % en 2014 et 26,1 % en 2009.u003c/pu003eu003cpu003eDans une analyse sectorielle détaillée, le rapport de la Chambre annonce une croissance de 3 % pour le secteur manufacturier (contre 2,5 % prévus par Statistics Mauritius). La croissance demeurera modeste dans ce secteur parce que les investissements sont trop faibles. Concernant le secteur financier, il devrait croître de 5 %, selon la Chambreu0026nbsp; (contre 5,4 % annoncés par le bureau des statistiques), tandis que le secteur touristique devrait enregistrer une croissance de 5,5 %. Su0026rsquo;agissant du secteur de la construction, les prévisions diffèrent du tout au tout de celles de Statistics Mauritius qui a annoncé un rebond de 3,3 % (après quatre années de recul).u003c/pu003eu003cpu003eLa Chambre est beaucoup plus pessimiste, annonçant encore une année de décroissance pour ce secteur (-4 %). u0026laquo;Certes, il y a eu des mesures dans le Budget pour remettre à flot ce secteur, mais le temps pris pour lu0026rsquo;exécution des projets est lent à Maurice. Nous ne prévoyons donc pas de revirement immédiat dans ce secteur. Ce nu0026rsquo;est pas avant 2016 quu0026rsquo;on aura un rééquilibrage dans ce secteur et quu0026rsquo;on pourra espérer une croissance positive, au-delà de 1 %u0026raquo;, explique Renganaden Padayachy. Enfin pour le secteur des Tic, la Chambre annonce une croissance de 7 %, soit le même chiffre avancé par Statistics Mauritius.u003c/pu003e
La Chambre de Commerce table sur une croissance de 3,7 % en 2015
