La responsabilité élargie du producteur/importateur d’équipements électriques et électroniques expliquée

Dans l’optique de favoriser progressivement l’adoption d’une économie circulaire, le ministère de l’Environnement, de la gestion des déchets solides et du changement climatique a partagé, mardi dernier, avec les acteurs du secteur du commerce et de l’industrie, les responsabilités incombant aux producteurs et acteurs de la chaîne d’approvisionnement de produits électriques et électroniques.

 Sur les 7 000 à 8 000 tonnes de déchets électroniques générés chaque année, il est estimé qu'une petite fraction (2-5 %) est démantelée et traitée ainsi qu’enfouie (0,4 %), a indiqué Prakash Kowlessur, directeur au ministère de l’Environnement. Celui-ci a rappelé la priorité nationale qu’est la mise sur pied d’une politique de gestion des déchets électroniques et électriques. Surtout que cette catégorie de déchets contient des substances dangereuses telles que le mercure, le cadmium, le plomb et d’autres substances nocives non seulement pour la couche d’ozone mais aussi pour l’environnement et la santé humaine. D’où l’importance de l’introduction des règlements sur les produits électriques et électroniques, et les obligations de tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement de cette catégorie de produits, lorsque ces derniers sont en fin de vie ou hors d’usage.