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La SMEDA planche sur une stratégie de marque pour l’artisanat

u003cpu003eEn début du0026rsquo;année, Sunil Bholah, ministre des Affaires, des entreprises et des coopératives, annonçait la restructuration de lu0026rsquo;artisanat. Dans le cadre de ce projet, une HandicraftAcademy a été récemment lancée à Coromandel où 180 jeunes sont formés.u003c/pu003eu003cpu003eLa prochaine étape consiste en une stratégie de marque pour lu0026rsquo;artisanat. Ainsi, les produits conçus par des artisans mauriciens seront frappés du0026rsquo;un logo. Cu0026rsquo;est la Small and Medium Enterprises Development Authority (SMEDA) qui su0026rsquo;est vu confier la responsabilité de mettre en place cette stratégie, dont lu0026rsquo;objectif est de valoriser les produits locaux.u003c/pu003eu003cpu003ePhalraj Servansingh, Managing Director de SMEDA, explique que la nécessité du0026rsquo;une stratégie forte pour le secteur su0026rsquo;est fait sentir suite aux nombreuses doléances émanant de lu0026rsquo;Association des Artisans de Maurice. Un premier constat su0026rsquo;impose : lu0026rsquo;artisanat souffre énormément de la concurrence des produits étrangers. Du0026rsquo;ailleurs, selon la SMEDA, 95 % des produits artisanaux disponibles au marché de Port-Louis sont importés de Chine.u003c/pu003eu003cpu003ePour protéger lu0026rsquo;industrie locale, les artisans réclament quu0026rsquo;on interdise lu0026rsquo;importation des produits étrangers. Ce qui nu0026rsquo;est évidemment pas possible en vertu des engagements de Maurice auprès de lu0026rsquo;Organisation mondiale du Commerce et compte tenu de ses accords bilatéraux.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLu0026rsquo;artisanat local pas valoriséu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eAvec la croissance soutenue de lu0026rsquo;industrie touristique u0026ndash; plus de 1,1 million de touristes sont attendus cette année u0026ndash;, lu0026rsquo;artisanat local a une belle carte à jouer, estime Phalraj Servansingh. Or, même à lu0026rsquo;aéroport, les produits locaux ne sont pas mis en valeur comme il se doit. u0026laquo;Cu0026rsquo;est aberrant quu0026rsquo;au u0026lsquo;Departure loungeu0026rsquo; de notre aéroport, il y a des magasins qui vendent des produits artisanaux importés de Chine, du0026rsquo;Inde ou encore de Madagascar. Ceux-ci sont en concurrence avec le magasin de la SMEDA, qui met en avant les produits des artisans mauriciens. Je dis tout haut ce que je pense : chacun doit prendre ses responsabilités. Je soutiens que dans un aéroport national, des produits artisanaux étrangers ne devraient pas être mis en avantu0026raquo;, argue-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eRevenant sur la stratégie de marque pour lu0026rsquo;artisanat local, Phalraj Servansingh indique que plusieurs agences de communication ont répondu à lu0026rsquo;exercice du0026rsquo;appel du0026rsquo;offres lancé par la SMEDA pour la conception du logo. Un comité regroupant lu0026rsquo;Association des Artisans de Maurice et du0026rsquo;autres parties prenantes aura la tâche de choisir lu0026rsquo;agence qui obtiendra ce contrat. Cette identité visuelle peut être sous forme de dessin ou du0026rsquo;hologramme.u003c/pu003eu003cpu003eUne fois le logo dévoilé, la SMEDA se lancera dans une campagne de médiatisation à lu0026rsquo;aéroport SSR, dans les avions du0026rsquo;Air Mauritius et les hôtels de lu0026rsquo;île.u003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, Phalraj Servansingh précise que lu0026rsquo;identité visuelle pour promouvoir lu0026rsquo;artisanat ne viendra en aucune façon concurrencer le logo Made in Moris.u003c/pu003e

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