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Le débat sur le Brexit fait chuter la livre

u003cpu003eu003cstrongu003eLu0026rsquo;incertitude liée au débat sur le Brexit a des effets sur la devise britannique ces derniers jours. Et pour Maurice, dont la Grande-Bretagne est un important partenaire commercial, ce nu0026rsquo;est pas sans conséquence.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe mardi 1u003csupu003eeru003c/supu003e mars, la livre sterling su0026rsquo;échangeait à Rs 51,04, comparé à Rs 51,50 il y a une semaine, cela alors quu0026rsquo;elle évoluait au-delà de Rs 52 précédemment. Le 19 février, par exemple, elle valait Rs 52,26. Sur le marché mondial, la livre a cédé 2,4 % de sa valeur le 22 février, pour atteindre son plus bas niveau depuis mars 2009 à $ 1,4058. Elle est même passée sous la barre de $ 1,40pour la première fois.u003c/pu003eu003cpu003eÀ Maurice, les fluctuations de la monnaie britannique sont suivies avec appréhension par les opérateurs économiques, du0026rsquo;autant plus que la Grande-Bretagne est notre premier marché du0026rsquo;exportation (représentant 12,6 % des exportations totales pour une valeur de Rs 10,9 milliards en 2015). Comme ce pays est un important marché pour le textile mauricien, la baisse de la livre touche donc essentiellement les exportateurs de textile.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eIl est clair que la baisse crée un problème temporaire sur les exportations. La majorité de nos concurrents asiatiques, dont le Bangladesh, le Viêt-Nam, le Cambodge et la Chine facturent en dollar. De notre côté, nous allons devoir passer les hausses de prix en livre sterling à nos clients, ce qui nu0026rsquo;est pas une partie de plaisiru003c/emu003eu0026raquo;, confie un opérateur textile bien implanté sur la place.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eInquiétude des hôteliersu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eDes conséquences sont à prévoir également dans le tourisme. Car le marché britannique est notre troisième plus important marché émetteur (représentant 11,3 % de notre clientèle totale), après la France et La Réunion. Selon un hôtelier, la baisse de la livre rend la destination Maurice encore plus chère, mais pas seulement. u0026laquo;u003cemu003eLa baisse de la livre non seulement rend le tourisme plus cher pour tous les Anglais qui doivent convertir leur monnaie, mais impacte aussi négativement sur les recettes des hôteliers qui, après la conversion en roupies u0026ndash; pour payer les coûts du0026rsquo;opération u0026ndash;, se retrouvent avec moins de roupies pour chaque livre déjà vendueu003c/emu003eu0026raquo;, argue-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;incertitude sur lu0026rsquo;avenir de la Grande-Bretagne dans lu0026rsquo;Union européenne (UE) ne sera levée que le 23 juin, date du référendum sur le maintien ou non du pays au sein de lu0026rsquo;UE. Entre-temps, la livre devrait certainement rester u0026laquo;sous pressionu0026raquo; selon certains analystes.u003c/pu003e

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