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Le marché du bois timide face à l’innovation

u003cpu003eLe commerce du bois, cette matière première utilisée entre autres dans le secteur de la construction, est en essor dans le monde entier. À Maurice, lu0026rsquo;importation du bois destiné à la construction a grimpé ces dernières années, stimulée par la multiplication de centres commerciaux et la concrétisation de nombreux projets IRS. Pour la Food and Agriculture Organisation (FAO), Maurice demeurera toujours un importateur majeur de bois en raison de lu0026rsquo;espace limité pour la production dans lu0026rsquo;île.u003c/pu003eu003cpu003eLe marché du bois vit cependant actuellement une baisse, notamment avec lu0026rsquo;achèvement de la plupart des chantiers de construction à travers le pays. Cependant, selon Georges Koo Seen Lin, directeur de Koo Seen Lin Ltée et u003cemu003eMarketing Agent u003c/emu003edu Malaysian Timber Council (MTC) à Maurice, le vrai problème affectant ce secteur serait le manque du0026rsquo;innovation. Il souligne que la demande pour le bois est concentrée sur quatre principales essences venant de Malaisie u0026ndash; le Meranti, le Kempas, le Keruing et le Balau u0026ndash;, alors quu0026rsquo;il existe plusieurs autres variétés qui correspondent à nos besoins.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eLes importateurs boudent lu0026rsquo;innovation car ils craignent du0026rsquo;investir dans un produit dont la qualité nu0026rsquo;est pas comparable aux essences de bois importées habituellement. Ils ne veulent pas seu0026nbsp;lancer dans la nouveauté car si les nouvelles essences se révèlent efficaces, les compétiteurs vont su0026rsquo;empresser de leur emboîter le pas. Cela, sans avoir encouru les frais du0026rsquo;investissement dans cette innovationu0026nbsp;u003c/emu003eu0026raquo;, fait remarquer Georges Koo Seen Lin.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eImportation de 100 438 mu003csupu003e3u003c/supu003e de boisu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eIl déplore de même lu0026rsquo;absence du0026rsquo;un Conseil du bois, à lu0026rsquo;instar du MTC en Malaisie, qui se charge de lu0026rsquo;étude de nouvelles essences de bois propices à la construction en consultation avec des architectes. Le gouvernement malaisien, à travers le MTC, organise tous les ans une u0026lsquo;marketing conferenceu0026rsquo; regroupant des commerçants venant du monde entier. Cette initiative permet lu0026rsquo;échange des connaissances et ouvre lu0026rsquo;accès à du0026rsquo;autres marchés de ce secteur. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eLe gouvernement pourrait mettre sur pied un u003c/emu003eCouncil u003cemu003edoté du0026rsquo;un budget suffisant pour dynamiser le marché du bois. Du0026rsquo;ailleurs, le bois aurait coûté moins cher aujourdu0026rsquo;hui avec la présence du0026rsquo;une autorité régulatriceu0026nbsp;u003c/emu003eu0026raquo;, ajoute-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;île Maurice, selon le dernier u003cemu003eDigest of Environment Statistics u003c/emu003ede Statistics Mauritius, a importé un volume de 100 438 mu003csupu003e3u003c/supu003e de bois destiné à la construction en 2011.u003c/pu003eu003cpu003eGeorges Koo Seen Lin constate, par ailleurs, lu0026rsquo;inexploitation des ressources potentielles de la région. À Madagascar par exemple, pousse le Glulam, essence de bois qui est lu0026rsquo;équivalent des essences malaisiennes. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eBeaucoup se plaignent du prix élevé du bois pour le u0026lsquo;deckingu0026rsquo; des piscines. Or, lu0026rsquo;Afrique du Sud, grâce à des recherches, a découvert le Massanranduba, un bois qui se prête à cet usage. Du0026rsquo;où lu0026rsquo;importance du0026rsquo;un Council à Mauriceu0026nbsp;u003c/emu003eu0026raquo;, fait-il ressortir.u003c/pu003e

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