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Les opérateurs touristiques confiants avec le début de la basse saison

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Malgré un premier trimestre en demi-teinte, les opérateurs touristiques sont confiants en une reprise du secteur. Cela passera notamment par une bonne performance pendant la basse saison qui s’étend de mai à septembre.

Les derniers chiffres de Statistics Mauritius concernant les arrivées de touristes ont soulevé des inquiétudes, voire des débats, sur la capacité du secteur à atteindre l’objectif fixé de 1 million de touristes d’ici à la fin de l’année. Ce chiffre annoncé par le ministre du Tourisme, Steven Obeegadoo, à la mi-mars, jugé ambitieux était jusqu’à présent porteur d’espoir, mais avec les dernières mises à jour, atteindre cet objectif semble de moins en moins probable. En effet, de janvier à mars, le pays a accueilli 158 818 touristes. Or, ce chiffre ne représente que 45 % des arrivées touristiques enregistrées lors du premier trimestre de 2019 lorsque le pays avait accueilli 352 305 visiteurs.
Mais, en cette période de reprise, les opérateurs ne sont pas trop inquiets. C’est le cas de Thierry Montocchio, le CEO de Rogers Hospitality. Il avance que cette performance est très encourageante étant donné qu’on a rouvert nos frontières aux touristes il n’y a que six mois, et ce, après une longue période de fermeture de 18 mois.
«J’en conclus donc que bien que graduelle, la reprise est bel et bien là et c’est une très bonne nouvelle pour tous les acteurs de l’industrie», déclare-t-il. Au passage, il précise  que la performance de Maurice se situe entre celle des Maldives et des Seychelles, avec un taux de rattrapage entre 80 % – 90 % du niveau de 2019 et du Sri Lanka avec un rattrapage à 40 % à la même période. «Dans cette analyse, il faut prendre en compte que les Maldives et les Seychelles nous ont devancés avec l’ouverture de leurs frontières. La fermeture des marchés qui nous sont importants, tels que la France (bien que de courte durée) et l’Afrique du Sud, et la fermeture prolongée d’autres marchés porteurs de touristes, tels que l’Inde et La Réunion entre autres, ont impacté nos chiffres», argue-t-il.
Pour l’année calendaire 2022, ces chiffres représentent un énorme challenge ; c’est-à-dire rattraper 2019 à 75 %. Pour Thierry Montocchio, l’on a les moyens de se rapprocher de nos objectifs…

Lire l’article au complet dans l’édition de cette semaine.

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