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L’Etat s’attaque au chômage des jeunes

u003cpu003eu003cstrongu003eAnnoncée comme lu0026rsquo;un des piliers du Budget 2013, la lutte contre le chômage des jeunes a commencé avec le lancement du Youth Employment Programme.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLes jeunes se trouvant dans la tranche du0026rsquo;âge de 16 à 30 ans représentent une bonne partie des chômeurs, soit 25 %, car il est difficile pour eux de trouver un emploi par manque du0026rsquo;expérience, a indiqué le ministre des Finances, Xavier Duval, qui a consacré une enveloppe deu003cbr /u003e Rs 330 millions au Youth Employment Programme.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; Permettre aux jeunes du0026rsquo;avoir un premier emploi est la priorité du gouvernement u0026raquo;, a-t-il soutenu. Un comité public-privé connu comme le Skills Working Group co-présidé par Raj Makoond, directeur du Joint Economic Council et le professeur Roland Dubois du ministère des Finances, a été institué pour assurer la bonne marche du programme. Ce comité se chargera aussi de trouver le financement et veillera à ce que le remboursement des employeurs soit effectué dans le meilleur délai. Le Human Resource Development Council (HRDC) sera responsable du remboursement, tandis que le Mauritius Institute of Training and Development a eu la responsabilité de la formation.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;Etat contribuera aux salaires des jeunes qui participeront au programme. Ainsi, pour un non détenteur de diplôme, la contribution sera de lu0026rsquo;ordre de Rs 4 000 par mois et de Rs 7 500 mensuellement pour un détenteur de diplôme universitaire.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLu0026rsquo;Etat finance la formationu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eIl a aussi été décidé que le gouvernement participera à hauteur de Rs 7 500 au coût de formation de chaque jeune durant la période du0026rsquo;apprentissage à un métier. Selon le ministre des Finances, le système mis en place est très flexible, mais pour prévenir des abus des Memorandum of Understanding seront signés avec les employeurs. à savoir que le programme touchera pratiquement tous les secteurs économiques à lu0026rsquo;exception des services financiers et du commerce.u003c/pu003eu003cpu003eInterrogé par u003cstrongu003eBusiness Magazineu003c/strongu003e, le professeur Roland Dubois a indiqué que déjà 200 jeunes se sont enregistrés manuellement, mais avec le lancement officiel du système en ligne les choses iront plus vite. Abordant sa visite officielle aux Maldives, Xavier Duval a expliqué que des possibilités de partenariat dans divers domaines existent avec ce pays. A commencer dans le tourisme où il voit la possibilité du0026rsquo;une u0026laquo; win win situation u0026raquo;. Ainsi, Maurice pourrait ouvrir lu0026rsquo;accès au marché sud-africain aux Maldives. Alors que les Maldives pourraient faciliter la pénétration de Maurice sur le marché chinois.u003c/pu003eu003cpu003eUne ébauche du0026rsquo;un Bilateral Air Services Agreement a été envoyée aux autorités maldiviennes. Si auparavant les demandes pour un tel accord étaient restées lettre morte, désormais Xavier Duval note un intérêt notamment de la part de la compagnie Mega Maldives.u003c/pu003eu003cpu003eDes opportunités du0026rsquo;emplois dans plusieurs secteurs existent également aux Maldives. Ce pays a notamment besoin du0026rsquo;enseignants, de médecins et du0026rsquo;infirmiers. De plus, les Maldives qui souhaitent développer leur secteur des services financiers nu0026rsquo;ont pas de compagnie du0026rsquo;assurances.u003c/pu003eu003cpu003eAprès lu0026rsquo;Afrique en 2012, Xavier Duval a annoncé son intention de se tourner vers lu0026rsquo;Asie au premier semestre de cette année.u003c/pu003eu003cp align=center\u003eu003cstrongu003eDuval : u0026laquo;u0026nbsp;Le MCB Focus nu0026rsquo;est pas à la hauteuru0026nbsp;u0026raquo;u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCommentant le dernier MCB Focus sur lu0026rsquo;économie mauricienne, le ministre des Finances trouve que ce rapport nu0026rsquo;est pas à la hauteur surtout aprèscelui sur lu0026rsquo;Afrique. u0026laquo; Ce sont des généralités alors que lu0026rsquo;on aurait pu su0026rsquo;attendre à quelque chose de plus profond. à la place, nous avons eu droit à quelque chose de léger et répétitif u0026raquo;, constate Xavier Duval.u003c/pu003eu003cp align=center\u003eu003cstrongu003eFDI : record de Rs 12 milliards en 2012u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLes investissements directs étrangers (FDI) enregistrés durant lu0026rsquo;année écoulée devront tourner autour de Rs 12 milliards contre Rs 9,4 milliards en 2011. Cu0026rsquo;est ce quu0026rsquo;a déclaré le ministre des Finances à Business Magazine. Il explique cette augmentation du FDI par une reprise dans la vente des IRS-RES. Un investissement de Rs 3 milliards de la Barclays Bank est également venu doper le FDI.u003c/pu003e

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