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Ligne de crédit La BoM revoit les conditions

u003cp class=rtejustify\u003eA l’issue d’une réunion avec la Mauritius Bankers Association (MBA), mardi après-midi, la Banque de Maurice a décidé de revoir les conditions rattachées au décaissement de la ligne de crédit en devises étrangères. La Banque centrale s’est dit concernée par le fait que les banques commerciales n’ont fait aucune demande pour des fonds malgré l’intérêt dont ont fait montre les parties prenantes. « u003cemu003ePrenant en considération les propositions des banques, la Banque centrale a amélioré son offre en réduisant la marge à laquelle les banques peuvent emprunter pour ensuite octroyer cette facilité u003c/emu003e», explique la Banque de Maurice.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eu003cstrongu003eLe facteur risqueu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eDésormais, les banques pourront avoir recours à la ligne de crédit à un taux Libor plus 100 points de base pour les prêts à maturité d’une année et plus et à un taux Libor plus 75 points pour des prêts de moins d’un an.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eLes banques peuvent, à leur tour, offrir des prêts à leurs clients à un taux maximum de 200 points de base au-dessus du coût des fonds de la Banque de Maurice.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003e« u003cemu003eIl n’a jamais été question de ‘one-size-fits’ all pour cette facilité et il est compris que les banques ont la latitude de varier le ‘pricing lorsqu’il s’agit de prêter à des clients avec différents profils de risqueu003c/emu003e », soutient la Banque centrale.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eÀ la BoM u003cemu003eTower,u003c/emu003e l’on estime que cette décision est une solution gagnant-gagnant pour les emprunteurs et les banques. Celle qui va encourir les frais dans cette affaire c’est la Banque de Maurice, tient-on à rappeler.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eL’on se souvient de toute la polémique qui a suivi la mise en place de cette ligne de crédit d’environ 600 millions d’euros en juin dernier pour aider les exportateurs et le secteur touristique à refinancer leurs prêts en devises étrangères.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eLe contentieux portait sur la marge qui était considérée comme étant insuffisante par les banques commerciales. En effet, au départ, il était question que le régulateur prête à un taux équivalent au Libor plus 150 points de base, tandis que les banques ont été invitées à accorder des prêts à un taux équivalent au Libor plus 250 points de base. Ce qui fait une marge de 100 points de base.u003c/pu003eu003cdiv class=rteright style=background-color: rgb(238, 238, 238); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eBheenick rappelle les banques à l’ordreu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eu003cspanu003eClauses et conditions abusives sur les contrats bancaires, frais élevés, absence de Complaints Desk, sous-utilisation du Mauritius Automated Clearing and Settlement System, manque d’efficacité envers la clientèle, bénéfices record… Le Gouverneur de la Banque de Maurice, Rundheersing Bheenick, revient à la charge avec ses critiques contre le secteur bancaire.u003cbru003eu003cbru003eSa dernière sortie publique à l’ouverture d’une nouvelle agence de la Banque des Mascareignes a été l’occasion pour lui de mettre les points sur les ‘i’ et de placer les banquiers devant leurs responsabilités vis-àvis de la clientèle. Pour le Gouverneur de la Banque centrale, il est du devoir du régulateur de s’assurer de la protection des consommateurs. Alors que les banquiers doivent veiller au bien-être de leurs clients. C’est dans cette optique que la Banque centrale a pris des mesures pour instituer une commission spéciale (u003c/spanu003eu003cemu003eu003cspanu003eTask Forceu003c/spanu003eu003c/emu003eu003cspanu003e) chargée d’enquêter sur les clauses et conditions abusives des contrats bancaires, y compris les commissions et frais bancaires abusifs.u003cbru003eu003cbru003eLa Banque de Maurice plaide aussi pour que chaque établissement bancaire se dote d’un Complaints Desk afin de traiter les doléances des clients. Par ailleurs, Rundheersing Bheenick déplore la sous-utilisation du Mauritius Automated Clearing and Settlement System. « u003c/spanu003eu003cemu003eu003cspanu003eÀ ce jour, nous constatons que ce mode de paiement en temps réel est toujours inaccessible dans les agences des banquesu003c/spanu003eu003c/emu003eu003cspanu003e », constate-t-il.u003cbru003eu003cbru003eM. F.u003c/spanu003eu003c/divu003e

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