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L’inflation globale franchira-t-elle la barre des 3 % au cours des prochains mois ?

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L’inflation globale franchira-t-elle la barre des 3 % au cours des prochains mois ? | business-magazine.mu


Selon la Banque de Maurice (BoM), les pressions inflationnistes devraient être contenues en 2020. Si les prix de légumes frais ont été soumis à des augmentations importantes pendant la période de confinement, ils devraient se normaliser et baisser en raison de l’offre excédentaire. En outre, l’écart de production négatif devrait maintenir l’inflation modérée. En l’absence de chocs exogènes, l’inflation globale est estimée à 2,5 % en 2020. Et à moins qu’il n’y ait des chocs économiques majeurs, l’inflation globale est estimée à environ 2 % pour 2021. 


A contrario, Amit Bakhirta, fondateur et CEO d’Anneau, pense, lui, que ces chiffres sont bien trop optimistes. Il craint que nous ne franchissions le marqueur d’inflation Headline de +3,0 % au cours des prochains mois. L’inflation devrait toujours être une analyse ‘relative’, en particulier par rapport au taux directeur principal et au taux d’épargne en vigueur dans le pays. 


Or, selon lui, l’inflation est en hausse et bien supérieure aux chiffres officiels à la traîne. Cet environnement inflationniste élevé est le résultat direct d’une roupie beaucoup plus faible et à moins que la BoM n’intervienne avec des décisions monétaires intelligentes, la situation risque de devenir de plus en plus difficile.


«Comme nous l’avons mentionné dans nos publications précédentes, nous examinons les pressions inflationnistes poussées par les coûts susceptibles dans notre pays. Nous devons comprendre que les chiffres de l’inflation publiés par Statistics Mauritius et la BoM sont des chiffres à la traîne des augmentations de prix réelles dans l’économie. L’inflation Headline était déjà de +1,8 % en juin 2020 tandis que l’inflation Core 2 et l’inflation CPI se situaient respectivement à +2,1 % et + 2,8 % en mai 2020. Nous sommes dans un environnement de taux d’intérêts réels négatifs, ce qui implique l’épuisement de la valeur de l’argent, qui est en soi, inflationniste» explique Amit Bakhirta. 



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