u003cpu003eu003cstrongu003eLe comité de politique monétaire new-look a tranché. Le taux directeur restera inchangé à 4,9 % jusquu0026rsquo;à la prochaine réunion. Ainsi en a décidé, lundi soir, une majorité des membres siégeant sur ce comité.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCu0026rsquo;est le statu quo. Le taux repo reste inchangé à 4,9 %. Cette posture du comité de politique monétaire était largement attendue et souhaitée par le marché. Cu0026rsquo;est donc sans surprise que cette décision a été accueillie. Si la majorité des membres a conclu que le taux directeur est globalement approprié dans la conjoncture actuelle, en revanche, du0026rsquo;autres membres ont fait montre de leurs appréhensions face à un retour des pressions inflationnistes.u003c/pu003eu003cpu003eSelon ces membres, les pressions identifiées lors de la réunion de novembre 2012 se matérialisent. De ce fait, ils ont insisté sur la nécessité de normaliser les taux en vue du0026rsquo;encourager lu0026rsquo;épargne tout en limitant les pratiques spéculatives dans certains secteurs.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eCroissance : 3,4 à 3,9 % en 2013u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eDans le même temps, le comité de politique monétaire constate que la croissance domestique a repris légèrement avec le rebond dans des secteurs clefs. Le CPM va même jusquu0026rsquo;à dire que lu0026rsquo;écart de production su0026rsquo;est quelque peu resserré, mais il continue du0026rsquo;être négatif.u003c/pu003eu003cpu003eSur la base de ces observations, les officiels de la Banque de Maurice estiment que la croissance économique sera dans la fourchette de 3,4 à 3,9 %, cette année-ci. Une prévision qui vient su0026rsquo;aligner sur celles de Statistics Mauritius et du Fonds monétaire international qui ont annoncé respectivement des taux de croissance de 3,7 % pour cette année.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eToutefois, du0026rsquo;importants risques à la baisse, émanant des incertitudes économiques sur nos marchés du0026rsquo;exportation, continuent de peser sur les perspectives de croissance sur le plan localu003c/emu003eu0026raquo;, souligne le CPM dans un communiqué.u003c/pu003eu003cpu003eAnalysant la situation dans les économies développées plus principalement celles qui sont du0026rsquo;un intérêt pour Maurice, le CPM note que les conditions économiques sont demeurées fragiles depuis novembre 2012. Du0026rsquo;ailleurs, il est prévu que la zone euro va demeurer en récession durant lu0026rsquo;année en cours.u003c/pu003eu003cpu003eSi une expansion modeste est attendue du côté des états-Unis, en revanche, le Royaume-Uni, notre principal marché du0026rsquo;exportation, pourrait, après avoir subi un abaissement de sa note de crédit comme la France, faire face à une récession à triple creux.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;inflation, un des soucis majeurs de certains membres du CPM, a été contenue sur le plan global bien que les prix des denrées alimentaires et du pétrole demeurent élevés, remarque la Banque de Maurice. Par contre, le régulateur souligne que les risques du0026rsquo;une remontée de lu0026rsquo;inflation sont de plus en plus présents surtout dans le sillage des ajustements de salaire dans la fonction publique et de lu0026rsquo;augmentation du prix des carburants.u003c/pu003eu003cpu003eàcet égard, le CPM a été mis en présence de la récente hausse de lu0026rsquo;inflation en glissement annuel (u003cemu003eyear-on-yearu003c/emu003e) qui est passée de 2,9 % en janvier à 3,6 %, le mois dernier.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eDans lu0026rsquo;hypothèse du0026rsquo;une politique inchangée, la Banque de Maurice croit savoir que le taux du0026rsquo;inflation en glissement annuel se situera dans la fourchette de 5,5 à 5,9 % du0026rsquo;ici à décembre 2013 alors que la u0026lsquo;Headline Inflationu0026rsquo; devrait tourner autour de 4,7 % à 4,9 % u003c/emu003eu0026raquo;, écrit la BoM à lu0026rsquo;issue de la réunion de lundi soir.u003c/pu003e
L’inflation préoccupe certains membres du comité de politique monétaire
