u003cpu003eMadagascar est à une étape charnière de son histoire et a besoin du soutien des investisseurs mauriciens pour redémarrer son économie. Cu0026rsquo;est lu0026rsquo;appel lancé par Roland Ratsiraka, candidat aux élections présidentielles à Madagascar qui se tiendront le 25 octobre, et dirigeant du Malagasy Tonga Saina. Il était récemment de passage à Maurice. Une visite qui lui a permis de préparer le terrain en cas du0026rsquo;une éventuelle victoire aux élections législatives.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eSe concentrer sur la relanceu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003ePour lui,u0026nbsp; lu0026rsquo;enjeu des prochaines élections est très important, u0026laquo; u003cemu003enous sommes à un tournant de lu0026rsquo;histoire de notre République après tant du0026rsquo;années de crise. Au niveau social et économique, nous avons une chance de redresser le pays à nouveau. Cu0026rsquo;est une chance pour les Malgaches de choisir leur destin et retrouver leur droit fondamental de vote qui leur avait été enlevé depuis un moment u003c/emu003eu0026raquo;, soutient Roland Ratsiraka. Aujourdu0026rsquo;hui, le peuple malgache peut se concentrer sur la relance de son économie tout en jetant les bases pour une paix durable, insiste-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eInterrogé sur la performance économique de Madagascar qui est parvenue à réaliser une croissance de 1,9 % lu0026rsquo;année dernière contre 1,6% en 2011, cela malgré la crise qui secoue le pays, Roland Ratsiraka fait remarquer que le pays a eu un u0026laquo; u003cemu003esoutien naturel u003c/emu003eu0026raquo; des sociétés minières ces quatre dernières années. Ce qui fait quu0026rsquo;il a pu maintenir une croissance de son produit intérieur brut, observe Roland Ratsiraka.u003c/pu003eu003cpu003eMadagascar a besoin de nouveaux projets et de nouveaux investissements que ce soit dans lu0026rsquo;agriculture, le tourisme et le textile. Au passage, Roland Ratsiraka souligne que u0026laquo; u003cemu003eMaurice nu0026rsquo;a pas forcément joué un rôle positif pendant la crise. Il aurait été souhaitable que votre gouvernement nous comprenne un peu plus.u003c/emu003eu0026raquo; Il estime que Madagascar ne peut tomber plus bas quu0026rsquo;elle ne lu0026rsquo;est aujourdu0026rsquo;hui : u0026laquo; u003cemu003eNotre priorité est de restaurer un climat sain pour les affaires, ainsi que le milieu judiciaire afin que la politique ait moins du0026rsquo;influence sur les affaires car, à ce jour, le rôle joué par lu0026rsquo;état a toujours été un frein au développement du pays au lieu de stimuler lu0026rsquo;économie et de promouvoir les initiatives.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eAux hommes du0026rsquo;affaires mauriciens quu0026rsquo;il invite à venir faire des affaires à Madagascar, il dit ceci : u0026laquo; u003cemu003eMadagascar cu0026rsquo;est votre pays. Vous devez le considérer comme un pays frère. Nous sommes de la même famille. Nos deux pays ont des complémentarités quu0026rsquo;on a toujours ignorées. Nous ne profitons pas des avantages qui existent. Moi je suis venu à Maurice pour rompre la méfiance.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003e
Madagascar : l’appel de Ratsiraka aux investisseurs mauriciens
