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Marché des capitaux – Un vent d’optimisme tire la Bourse de Maurice vers le haut

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La Bourse de Maurice

Après un ralentissement au mois de mars, la Bourse de Maurice reprend des couleurs. Ainsi, pour la période allant du 5 au 16 avril, le SEMDEX, le SEM-10 et le SEMTRI ont progressé respectivement 1,8%, 2,7% et 1,9%.

Selon Imrith Ramtohul, Senior Investment Consultant à Aon Hewitt, il y a des signaux positifs qui donnent de la confinance aux investisseurs et au marché. « Parmi les premiers points notables, l’on note la réouverture progressive de l’économie avec plusieurs entreprises qui fonctionnent maintenant à plus grande échelle et des employés qui obtiennent leurs permis d’accès au travail – Ceci est positif pour le marché. L’on note aussi la publication des résultats financiers, qui a pour impact de faire revenir les investisseurs. Et enfin, un autre phénomène expliquant la bonne performance est le démarrage de ce que j’appelle « la chasse aux bonnes affaires ». En effet, certains investisseurs s’attendent à ce que les perspectives des sociétés cotées s’améliorent, compte tenu de la disponibilité des vaccins et de l’espoir d’une réouverture prochaine des frontières mauriciennes ».

De son côté, Bhavik Desai, Head of Research à AXYS, indique qu’en termes d’activités (valeurs des titres échangés), il y a une autre lecture de la situation à avoir. «En termes d’activités, au contraire, il y a eu un ralentissement en avril à cause de la Pâques. À titre de comparaison, la médiane quotidienne des échanges en 2019 et 2020 était de Rs 37 millions, contre Rs 33 millions en 2021. Au mois de mars de cette année, la médiane quotidienne était de Rs 66 millions, contre Rs 17 millions en avril», relève-t-il. Et d’ajouter que pendant la semaine se terminant le 12 avril, la Bourse a enregistré 21 ascensions contre 22 descentes. «Le seul indice qui reflète cette parité est l’AXYS Capped Composite Index 12 (ALCAPEX 12), qui a perdu 0,03 % au cours de la semaine écoulée. En ce qui concerne les autres indices, ils sont semblables à ceux du S&P 500, qui sont biaisés par la performance des titres «FAANG» (Facebook, Amazon, Apple, Netflix, Google)», soutient-il.

À Maurice, ce sont les groupes MCB et IBL qui jouent ce rôle. Si l’on exclut la performance de la MCB (+2,7 %), il se trouve que le SEMDEX ne gagne pas plus de 0,36 %, et si l’on exclut la MCB et IBL (+2,0 %), le SEMDEX enregistre des pertes de 0,1 %. Bhavik Desai explique cela par le repli d’un certain nombre de titres hôteliers surchauffés, ainsi que des retraits au sein de la majorité des conglomérats et de quelques grosses compagnies immobilières.

 

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