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Maurice plaide pour un marché unique africain

u003cpu003eLa tenue de lu0026rsquo;African Economic Platform a été lu0026rsquo;occasion pour le Premier ministre, Pravind Jugnauth, de lancer un plaidoyer pour accélérer le processus en vue de la création de la zone de libre-échange continentale (ZLEC) en Afrique. Il a émis le souhait que ce nouvel espace commercial soit pleinement opérationnel en décembre prochain. Un discours qui su0026rsquo;inscrit dans le droit fil de la volonté affichée par les dirigeants africains de dynamiser lu0026rsquo;intégration régionale par le biais du commerce.u003c/pu003eu003cpu003eMaurice devrait signer prochainement lu0026rsquo;accord tripartite pour intégrer cette zone de libre-échange, qui regroupera la SADC, le COMESA et la communauté du0026rsquo;Afrique de lu0026rsquo;Est (CAE). Celle-ci réunira près de 650 millions du0026rsquo;habitants, répartis dans 26 des 54 pays africains, cumulant un PIB du0026rsquo;environ 1 000 milliards de dollars.u003c/pu003eu003cpu003eSelon Pravind Jugnauth, en faisant converger les intérêts de chacun, il est possible du0026rsquo;accroître le commerce intra-africain, le faisant passant de 12 % à 30 % du0026rsquo;ici à 2030. Il est indéniable quu0026rsquo;un marché unique africain rendra le continent plus autonome, a-t-il souligné.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;Afrique dispose du0026rsquo;un sixième des terres arables du monde. Mais le continent exporte toujours des matières premières et ce sont les pays économiquement avancés qui donnent de la valeur ajoutée à celles-ci. Ainsi, lu0026rsquo;un des thèmes largement discutés à lu0026rsquo;African Economic Platform est le u003cemu003eMake in Africau003c/emu003e. Il su0026rsquo;agira, à travers les chaînes de valeur régionales, de promouvoir la valeur ajoutée, de traiter et de valoriser les produits de base africains en relation avec les chaînes de valeur globales. Pravind Jugnauth, lui, parle de u003cemu003eMake Across Africau003c/emu003e.u003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, le secteur privé aura un rôle fondamental à jouer dans le développement économique de lu0026rsquo;Afrique. Ces dernières années, un changement de mentalité su0026rsquo;est opéré en Afrique. De plus en plus, les gouvernements reconnaissent le rôle du secteur privé dans la création du0026rsquo;entreprises. Il faut savoir que le secteur privé génère déjà les deux tiers des investissements de lu0026rsquo;Afrique, les trois quarts de sa production économique et les neuf dixièmes de son emploi formel et informel.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;Afrique est devenue incontournable pour Maurice et Vishnu Lutchmeenaraidoo, ministre des Affaires étrangères, de lu0026rsquo;Intégration régionale et du Commerce international, nu0026rsquo;a pas manqué de souligner que le succès économique de Maurice dépendra de sa capacité à su0026rsquo;intégrer dans lu0026rsquo;économie africaine.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eToutefois, il nous est impossible de discuter avec 54 pays du0026rsquo;Afrique. Nous avons donc identifié des pays africains avec lesquels nous sommes relativement complémentaires. Ce sont des pays où règne une démocratie respectueux du judiciaire, de la presse et du syndicatu003c/emu003eu0026raquo;, a-t-il fait ressortir. Les pays identifiés sont : le Ghana, le Sénégal, la Côte du0026rsquo;Ivoire, lu0026rsquo;Afrique du Sud, le Kenya, la Tanzanie, la Zambie, le Mozambique et les îles de la Commission de lu0026rsquo;océan Indien. Maurice réfléchit, par ailleurs, à lu0026rsquo;éventualité de devenir membre du CAE, dont la locomotive est le Kenya.u003c/pu003eu003cpu003eToujours dans le cadre du0026rsquo;une coopération élargie entre les pays du0026rsquo;Afrique et Maurice, on accueille ce mercredi une délégation de la Tanzanie. Ce pays de lu0026rsquo;Afrique de lu0026rsquo;Est recherche le savoir-faire mauricien dans lu0026rsquo;industrie sucrière.u003c/pu003e

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