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Maurice renforce ses aptitudes en ‘climate negotiation’

Le 'Climate Change Diplomacy Workshop' se tient du 10 au 18 août 2021

Jusqu’à ce mercredi 18 août 2021, 25 fonctionnaires du ministère de l’Environnement et du changement climatique ainsi que du ministère des Finances et de la planification économique participent à un ‘Climate Change Diplomacy Workshop’ visant à renforcer leurs aptitudes dans la ‘climate negotiation’.

Par le biais de cet atelier de travail, les participants sont appelés à approfondir leurs connaissances dans des approches adoptées lors des précédentes négociations sur le changement climatique, les principales attentes et retombées de la COP26, ainsi que le développement de leurs capacités en matière d’identification des priorités et de positionnement du pays pour Maurice.

Organisé par l’United Nations Institute for Training and Research (UNITAR), ce ‘Climate Change Diplomacy Workshop’, qui s’est déroulé sur quatre jours, est coparrainé par la Haute Commission britannique, la Haute Commission australienne à Maurice et aux Seychelles, ainsi que le bureau des Nations unies à Maurice. Au cours de la session d’ouverture de l’atelier, le 10 août dernier, Kavy Ramano, ministre de l’Environnement, de la gestion des déchets solides et du changement climatique, soulignait que le changement climatique menaçait à la fois les développements durement acquis par l’île Maurice jusqu’à présent et la capacité du pays à atteindre les objectifs de développement durable.

«En dépit d’une faible contribution d’environ 0,01 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, l’île Maurice fait sa part pour soutenir le processus de négociation sur le changement climatique. La version actualisée des Nationally Determined Contributions (NDC) de l’île Maurice, qui sera publiée prochainement, affichera une ambition accrue en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre en tenant compte des mesures budgétaires louables visant à augmenter le pourcentage d’énergie renouvelable à 60 %, ainsi que l’élimination progressive du charbon d’ici à 2030», a-t-il fait ressortir.

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