Métro léger : démarrage des travaux en 2014

Les choses semblent avancer pour ce qui est de la mise en œuvre du projet métro léger (Light Rapid Transit). Les travaux de ce vaste chantier devraient débuter en 2014 et être complétés en 2017, selon le compte rendu de la dernière réunion du Conseil des ministres.

Un atelier de travail s’est tenu il y a quelques semaines. Celui-ci a permis de présenter les résultats de l’évaluation technique du projet et les différentes options concernant le corridor ont été définies, en tenant compte des infrastructures complémentaires comme les facilités de Park & Ride et l’intégration des trajets d’autobus redéfinis, afin d’inclure les services de navettes et les arrêts intermédiaires.

Pour que les travaux démarrent en 2014, le ministère des Infrastructures publiques et du Transport intérieur, à travers la Mass Transit Unit, a lancé un appel d’Expression of Interest pour le design, le financement, l’opération et la maintenance du métro léger. La mise en œuvre du projet vise à alléger la congestion routière en proposant un système de transport public alternatif sur l’axe Curepipe-Port-Louis. Le projet du métro léger sera mis en œuvre selon la formule PPP (Public Private Partnership). Les détails de ce partenariat sont contenus dans le document d’appel d’offres. La date limite pour la soumission des Expressions of Interest a été fixée au 12 avril 2013.

Investissement de Rs 23 Md

Suite à la visite du Premier ministre à Singapour en 2010, il a été décidé que SCE (Singapore Cooperation Enterprise) sera recrutée, avec ses partenaires dont SMRT (Singapore Mass Rapid Transit) Corporation et Aurecon pour aider le gouvernement mauricien à élaborer des documents d’appels à projet.

Le métro léger devrait coûter quelque Rs 23 milliards. Ce projet date de plus de 30 ans. En 2001, on estimait que le coût de la réalisation du métro léger allait tourner autour de Rs 6,1 milliards. En 2005, il était estimé à Rs 8 milliards. Ensuite, on a évoqué des investissements de Rs 10 à Rs 15 milliards. Aujourd’hui, on parle de pas moins de Rs 23 milliards d’investissements.