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Offshore : Maurice aspire au statut de « Qualified Foreign Investor »

u003cp style=text-align: justify;\u003eAprès les turbulences subies cette année par le secteur offshore avec la menace de l’application des u003cemu003eGeneral Anti-Avoidance Rules u003c/emu003e(GAAR), l’un des défis de 2013 pour le secteur offshore mauricien est de permettre au pays d’accéder au statut de u003cemu003eQualified Foreign Investor u003c/emu003een Inde.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e« u003cemu003eNous espérons que les discussions sur le Double Taxation Avoidance Treaty aboutiront rapidement et que Maurice deviendra un QFA en Inde. L’Inde a décidé de reconnaître certains pays comme QFA. Ces derniers peuvent investir directement en Inde. Ce statut aidera à renforcer la coopération avec l’Inde dans la transparenceu003c/emu003e», souligne le CEO de Global Finance Mauritius (GFM), Nikhil Treebhoohun.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLes opérateurs financiers réunis au sein de GFM espèrent que le gouvernement mauricien use de la carte de diplomatie économique pour aider le pays à obtenir ce statut privilégié. À ce stade, 45 pays ont déjà décroché le statut QFA, à l’instar de l’Australie, l’Autriche, du Brésil, Canada, de la Chine, République Tchèque, du Danemark, de l’Estonie, de la Finlande, France, Grèce, du Hong Kong, de la Lituanie, Pologne, du Portugal, de Singapour et de la Suisse.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003ePour obtenir ce statut, il faut satisfaire trois critères : être membre de la u003cemu003eFinancial Action Task Forceu003c/emu003e (FATF), être signataire d’un MoU avec l’International Organisation of Securities Commission (IOSCO) et le Securities Exchange Bord of India. « u003cemu003eNous pouvons décrocher ce statut car nous respectons plus ou moins les critères. Maurice fait partie de l’Eastern and Southern Africa Anti-Money Laundering Action Group qui est membre associé de la FATF. Nous sommes aussi membres de l’IOSCO depuis mai dernier et avons un Memoramdum of Understanding avec le Securities Exchange Board of India. Nous espérons que Maurice pourra décrocher ce statutu003c/emu003e », souligne Nikhil Treebhoohun.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eTrois critères à satisfaireu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003ePar ailleurs, concernant le traité de non-double imposition avec l’Inde, il n’y a pas eu de développement depuis la publication du rapport de Parthasarathi Shome en août dernier. Ce document recommandait de repousser l’application des GAAR à 2016.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e«u003cemu003e Le gouvernement indien n’a pas encore pris de décision sur le rapport Shome. Toutefois, ce dernier a été nommé Adviser au ministère des Finances, au rang de Minister of State. Donc, nous espérons qu’en tant que tel, il va pousser ses propres idées. Son rapport publié sur les GAAR était équitable. Donc, nous ne pouvons qu’espérer que Maurice bénéficie d’un traitement équitableu003c/emu003e », poursuit notre interlocuteur. Il reconnaît cependant que Maurice doit travailler sur la substance, ajoutant que GFM a fait des propositions en ce sens au ministère des Finances et à la Financial Services Commission. Et de préciser qu’en dépit des articles négatifs dans la presse indienne, Maurice n’a jamais figuré sur la liste grise de l’OCDE, contrairement à Singapour.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eSi la trop grande dépendance du marché indien a été maintes fois décriée, l’offshore mauricien s’est bien diversifié ces trois dernières années, comme l’attestent les chiffres de la FSC. En effet, en 2007, l’Inde recevait 72 % des fonds d’investissement passant par les compagnies offshore GBC1, alors qu’en 2010, la part de l’Inde a régressé à 64 %. De même, s’agissant de la création de nouvelles compagnies GBC1 enregistrées à Maurice, on s’aperçoit qu’en 2009, 31 % de leurs fonds d’investissement était dirigés vers l’Afrique, alors qu’en 2011, 40 % des investissements ont été acheminés en Afrique. Autant dire que la diversification n’est pas un vain mot dans l’offshore.u003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgba(96, 56, 20, 0.2); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 10px; margin-bottom: 10px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eUn plan d’action pour 2013u003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eGlobal Finance Mauritius (GFM) a dressé son plan d’action pour 2013. Celui-ci gravite autour de quatre grands axes : u003cemu003ePromotion – Advocacy – Research – Capacity Buildingu003c/emu003e (PARC). Ce plan d’action devrait aider à assurer la croissance dans le secteur offshore. La promotion a déjà commencé l’année dernière. Les responsables de GFM s’étaient rendus en Inde pour tenter de faire évoluer l’image du centre financier mauricien. « u003cemu003eNous continuerons à promouvoir le secteur financier mauricien en Inde et en Afrique. Et à travailler pour diversifier le marché. Nous oeuvrerons aussi pour trouver de nouveaux marchés et voir quels types de produits seraient adaptés à ces nouveaux marchés et les ressources humaines qui seront nécessaires à optimiser l’exploitation de ces marchés u003c/emu003e», indique Nikhil Treebhoohun.u003c/divu003e

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