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Planification économique: le plaidoyer de Bheenick

u003cpu003eIl faut une nouvelle vision économique pour relancer la croissance du pays, a insisté le Gouverneur de la Banque de Maurice, Rundheersing Bheenick, lors du dîner annuel de la BoM.u003c/pu003eu003cpu003eSe référant au document Vision 2020, élaboré une quinzaine du0026rsquo;années plus tôt, le Gouverneur a souligné que même si le PIB a été multiplié par neuf depuis 1990, le pays a besoin du0026rsquo;un nouveau projet visionnaire pour réaliser pleinement son potentiel et passer à un autre palier de développement.u003c/pu003eu003cpu003eLe partenariat public-privé a gagné en maturité, souligne Rundheersing Bheenick. Et du0026rsquo;ajouter que la balle est dans le camp du secteur privé qui doit prendre les devants dans lu0026rsquo;élaboration de la nouvelle vision économique. u0026laquo; u003cemu003eNu0026rsquo;attendez pas que le gouvernement agisse, mettez sur pied votre propre u0026lsquo;think tanku0026rsquo; sur les questions stratégiques. Et laissez le gouvernement se positionner en tant que facilitateur du changement.u003c/emu003e u0026raquo;u0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eAppel au secteur privéu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eRundheersing Bheenick suggère que la réflexion pourrait commencer par le document du FMI u0026ndash; Mauritius: the drivers of growth u0026ndash; can the past be extended? u0026ndash; qui conclut que la croissance du pays pourrait demeurer entre 3 % et 4 % sur les prochaines années et atteindre un taux de 5 % si lu0026rsquo;on met en place des politiques fortes et proactives. La stratégie proposée gravite autour de cinq grands axes : lu0026rsquo;augmentation du taux du0026rsquo;investissement, la hausse de lu0026rsquo;épargne, la réforme du marché du travail, la réforme de lu0026rsquo;éducation et, finalement, la réduction des blocages administratifs afin du0026rsquo;augmenter la productivité. u0026laquo; u003cemu003eSauf pour la baisse du taux du0026rsquo;épargne qui est sous la barre de 15 %, ces changements sont du0026rsquo;ordre structurel et pas du domaine de la politique monétaireu003c/emu003e u0026raquo;, précise Rundheersing Bheenick.u003c/pu003eu003cpu003eAprès avoir sermonné les banquiers les années précédentes, cette fois, le Gouverneur de la BoM leur a carrément tiré son chapeau. Tout en précisant que la Banque centrale est actuellement en présence du0026rsquo;une demi-douzaine de demandes pour des licences bancaires, Rundheersing Bheenick a salué les réformes en cours dans le secteur bancaire, concernant notamment les Bills of Exchange, les lettres de crédit et lu0026rsquo;Internet Banking, ajoutantu0026nbsp; que le secteur bouge graduellementu0026nbsp; vers le Paperless Banking.u003c/pu003e

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