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Plateforme régionale de ISLANDS: Que peut faire le secteur privé pour contrer les catastrophes naturelles ?

u003cpu003eu003cstrongu003eLe secteur privé doit être davantage actif dans lu0026rsquo;effort concerté pour réduire les risques liés aux catastrophes.u0026nbsp; Cu0026rsquo;est, entre autres, ce qui ressort de la sixième réunion de la Plateforme régionale de ISLANDS pour la protection financière. Celle-ci su0026rsquo;est tenue la semaine dernière à Zanzibar.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe secteur privé détient plus de 80 % des actifs de la région Indianocéanique. Ce qui importe que celui-ci soit partie intégrante des stratégies de réduction des risques financiers liés aux catastrophes. Pour cela, il faut établir de nouvelles bases de partenariat entre les gouvernements, les agences internationales et le privé, sans oublier la société civile.u003c/pu003eu003cpu003eLe sixième atelier du Programme ISLANDS pour la protection financière su0026rsquo;est tenu du 11 au 12 décembre sur lu0026rsquo;archipel de Zanzibar. Des représentants des Chambres de commerce, des ministères des Finances et des associations du0026rsquo;assureurs de la région, ainsi que des experts de la Banque mondiale et du Bureau des nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR) se sont appesantis sur lu0026rsquo;aspect financier des catastrophes naturelles.u003c/pu003eu003cpu003eParmi la trentaine de participants : des délégations des pays membres de la Commission de lu0026rsquo;océan indien (COI), les Comores, Madagascar, Maurice et les Seychelles, ainsi que le Zanzibar et aussi des représentants de plusieurs organisations telles que SEAS-OI et OCHA. Pour rappel, le programme ISLANDS pour la protection financière fait partie du projet de la COI pour le développement durable.u003c/pu003eu003cpu003eLe besoin du0026rsquo;inclure le secteur privé a fait lu0026rsquo;unanimité lors de lu0026rsquo;atelier. Cependant, plus du0026rsquo;un ont relevé que u0026laquo; le secteur privé nu0026rsquo;a ni les compétences, ni lu0026rsquo;expertise pour pouvoir être un acteur dans la lutte pour la réduction de risques liés aux catastrophes. u0026raquo; Du0026rsquo;où le besoin de partenariat avec les agences gouvernementales, régionales et internationales.u0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eLors de lu0026rsquo;atelier, les résultats des études menées par lu0026rsquo;UNISDR et des acteurs locaux ont été révélés. Ainsi, pour Maurice, les pertes économiques entre 1980 et 2014 se chiffrent à un peu plus de 59 millions de dollars américains dont 82 % est due aux cyclones. Ce chiffre ne montre quu0026rsquo;une infime partie des pertes car les données historiques sont pour lu0026rsquo;heure encore partielles. De plus, les cyclones nu0026rsquo;ont que 4 % de prévalence sur notre île, lu0026rsquo;aléa le plus fréquent étant la pluie à 46 %,u003cbr /u003e suivi de crus éclaires à 30 %, ensuite le feu à 17 %.u003c/pu003eu003cpu003eLors des discussions, il a été établi que les experts internationaux, notamment ceux de lu0026rsquo;UNISDR, doivent fournir la formation nécessaire au personnel du secteur privé. Ce faisant, ceux-ci pourront à leur tour prendre des décisions et mener des initiatives qui vont dans le sens de réduction de risques liés aux catastrophes et ainsi minimiser lu0026rsquo;impact de ces derniers sur lu0026rsquo;économie du pays.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;atelier a été ouvert par le colonel Mamy Razakanaivo de Madagascar et président de la Plateforme régionale de ISLANDS pour la protection financière. Le colonel a souligné lu0026rsquo;importance du0026rsquo;un partenariat soutenu de tous les acteurs locaux, régionaux et internationaux. Il explique que les îles de la région ont besoin de lu0026rsquo;expertise technique et financière des instances internationales afin de minimiser les risques liés aux catastrophes.u003c/pu003eu003cpu003eGina Bonne, la chargée de mission a, quant à elle, parlé de la vulnérabilité de la région Indianocéanique. Celle-ci étant mondialement reconnue comme troisième plus vulnérable. Elle a aussi parlé de lu0026rsquo;implication de la COI dans divers projets sous cinq domaines du0026rsquo;intervention qui sont :u003c/pu003eu003cpu003e● Stabilité, sécurité et Diplomatieu003c/pu003eu003cpu003e●Espace et infrastructure économique régionaleu003c/pu003eu003cpu003e●Spécialisations et pôle de croissance régional (bleue et verte)u003c/pu003eu003cpu003e● Environnement durable et changement climatiqueu003c/pu003eu003cpu003e●Identité Indianocéanique et valorisation de ses ressources humaines et naturellesu003c/pu003eu003cpu003ePour sa part, le premier Vice-Président du Zanzibar, Seif Sharif Hamad, présent lors de lu0026rsquo;ouverture de lu0026rsquo;atelier, a tenu à remercier les responsables du projet ISLANDS et les experts de lu0026rsquo;UNISDR pour le travail abattu jusque-là. Il a tenu à préciser que ce projet novateur est le premier de ce genre à être mené au Zanzibar. Il souligne que lu0026rsquo;archipel qui longe les côtes tanzaniennes est très vulnérable au changement climatique et donc aux catastrophes, tout comme les îles sœurs du sud-ouest de lu0026rsquo;océan Indien.u003c/pu003e

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