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PwC évalue les risques et potentialités de l’Afrique

u003cp style=text-align: justify;\u003eQuelles sont les perspectives de croissance sur le continent africain ? Une question sur laquelle la firme comptable Pricewaterhouse- Coopers (PwC) s’est penchée dans son étude intituléeu003cemu003e Africa Business Agendau003c/emu003e. Cette enquête annuelle tient compte de l’avis de 200u003cemu003e Chief Executive Officersu003c/emu003e (CEO) africains. Cette année, ces CEO se montrent très confiants quant à l’avenir du continent.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCette confiance peut s’expliquer, selon André Bonieux, u003cemu003eCountry Senior Partneru003c/emu003e de PwC Mauritius, par des taux de croissance conséquents enregistrés dans plusieurs pays africains ces derniers temps, les ressources minières importantes. Sans oublier la découverte récente de gisements de pétrole au Ghana et de gaz en quantité en Tanzanie, entre autres. Par ailleurs, il y a de gros investissements consentis sur le continent notamment par les Chinois et Australiens.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eAttention à l’inflationu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eEu égard aux conclusions de ce sondage, le responsable de PwC note que si l’Afrique demeure une destination d’opportunités, les entrepreneurs mauriciens souhaitant y investir doivent tenir compte de toute une panoplie de risques inhérents au continent, notamment les taux d’inflation élevés dans plusieurs pays ainsi que le manque de compétences.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e« u003cemu003eL’inflation est un réel problème en Afrique. Faire des affaires dans un environnement inflationniste est très compliqué car cela a un effet sur la masse salariale et le coût des matières premières surtout qu’à Maurice, la communauté des affaires est habituée à évoluer avec une inflation de 4 à 5 % u003c/emu003e», fait remarquer André Bonieux. La corruption est aussi un problème à prendre en compte en investissant sur le continent, prévientil. Au niveau des ressources humaines, en Afrique, il est encore plus difficile qu’à Maurice de trouver des ressources humaines qualifiées, ajoute André Bonieux.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eL’étude u003cemu003eAfrica Business Agendau003c/emu003e montre clairement que le coût des expatriés semble être un problème en Afrique. Il est, du reste, évoqué par 50 % des chefs d’entreprise sondés, contrairement à la situation à Maurice. Ce qui fait dire à André Bonieux qu’en Afrique, la problématique des ressources humaines est un facteur important à tenir en ligne de compte lorsqu’on décide d’y investir. « u003cemu003eConsidérant tous ces risques, nous pouvons conclure que certes l’Afrique est une terre d’opportunités mais l’étude montre qu’il y a des leçons à tirer et que les entreprises locales qui veulent investir en Afrique doivent se préparer différemment et bien se structurer en termes de gestion de risques notamment afin de s’assurer que leurs investissements sont un succèsu003c/emu003e », poursuit André Bonieux.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eDeux CEO mauriciens ont été interrogés dans le cadre de ce sondage : Ahmed Parkar de Star Knitwear et Kris Lutchmenarraidoo de Mauritius Union.u003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgb(255, 204, 102); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eLes CEO mauriciens prudentsu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eSi les CEO africains sont généralement optimistes, en revanche, les CEO mauriciens se montrent plus pessimistes et prudents. « u003cemu003eLes CEO mauriciens sont d’avis que l’économie mondiale va décliner, les Africains, eux, se montrent plus optimistes. Nous avons été très affectés par la crise européenne. La crise est un vrai problème pour nous, nos exportations et notre industrie touristique. Cela explique pourquoi nos chefs d’entreprise se montrent très prudents », argue André Bonieuxu003c/emu003e. Il explique que les chefs d’entreprise mauriciens sont inquiets par la faiblesse de certaines devises avec lesquelles le pays traite. u003cemu003e« Pour les Mauriciens, le taux de change est critique et le pays est aussi centré sur la zone euro. Donc, avec la crise, il y a de quoi s’inquiéter, d’ailleurs personne ne peut dire quand celle-ci prendra fin et cela aussi est une source d’inquiétude pour les chefs d’entreprise mauriciensu003c/emu003e. »u003c/divu003e

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