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Roupie : le ministère des Finances éponge $ 10 millions

u003cp style=text-align: justify;\u003eAprès une première incursion sur le marché, vendredi dernier pour éponger $ 10 millions, le ministère des Finances n’y est pas retourné, à mardi matin, pour un nouvel achat de devises. C’est ce qu’a apprisu003cemu003e Business Magazineu003c/emu003e dans les milieux bancaires du pays.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLa démarche du ministère des Finances s’inscrit dans le sillage d’une correspondance queu003cemu003e l’Accountant General u003c/emu003ea adressée aux banques, jeudi dernier, pour les informer de son intention d’acheter des devises en plusieurs tranches pour un montant équivalent à $ 100 millions.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCette lettre fait suite à une déclaration du ministre des Finances, Xavier Duval, la semaine dernière, selon laquelle la surévaluation de la roupie a coûté 1 point de croissance à l’économie mauricienne. Donc, logiquement la présence du ministère des Finances sur le marché monétaire vise à agir sur la valeur de la roupie.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eD’ailleurs, depuis l’intervention de vendredi, le dollar a gagné 30 sous face à la roupie et évolue au-dessus de la barre de Rs 31. Lundi, le dollar s’échangeait à Rs 31,17, alors que l’euro était à Rs 40,71.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eL’Opposition, à l’instar du porte-parole économique du MMM à l’Assemblée nationale, Kee Chong Li Kwong Wing, est très critique à l’égard du ministre des Finances l’accusant de vouloir tirer son épingle du jeu en essayant de faire porter le chapeau d’un « u003cemu003ehard landing u003c/emu003e» de l’économie sur la barre de 3 % à Rundheersing Bheenick.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e«u003cemu003e C’est la panique qui a poussé Xavier Duval à entrer directement sur le marché des devises pour faire monter le dollar. C’est une dévaluation forcée de la roupie. Tout cela aurait été bien compris s’il avait joué la carte de la transparence, mais malheureusement il l’a fait en catimini. Alors que la Banque de Maurice a prévu de faire la même chose à travers son programme de reconstruction de réservesu003c/emu003e », souligne le député de l’Opposition.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eUn montant inhabituelu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eToutefois, il faut savoir qu’il n’y a rien d’anormal à ce queu003cemu003e l’Accountant General u003c/emu003eachète des devises sur le marché pour le compte du gouvernement. Il le fait régulièrement pour le paiement de certaines dépenses, précise un banquier. Cependant, il souligne que c’est le montant de $ 100 millions qui est inhabituel.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eAu point que bon nombre d’analystes se demandent s’il y a une urgence pour acheter un tel montant. D’autant plus que le volume journalier de devises échangées sur le marché tourne autour de $ 10 millions à $ 20 millions. De plus, le mois d’octobre a toujours été marqué par de fortes demandes en vue de financer les importations pour les fêtes de fin d’année même si depuis la crise, un ralentissement a été noté.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCertains analystes s’interrogent sur la posture qu’adoptera le Premier ministre, Navin Ramgoolam, face à ce qui s’apparente de plus en plus à un bras de fer entre le ministre des Finances et le Gouverneur de la Banque centrale.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eComme sur le marché des devises, les spéculations vont bon train avec l’évocation de plusieurs scénarios. Le chef du gouvernement peut intervenir en faveur de son ministre des Finances en lui disant de continuer d’acheter. Ce qui équivaudra à de nouvelles incursions du ministère sur le marché de changes. Ou bien, il peut décider de s’aligner sur la position de Rundheersing Bheenick. Il encouragera alors la Banque de Maurice à vendre des devises sur le marché à un prix réduit afin d’envoyer un signal aux participants pour plus de stabilité.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCela dit, si son arbitrage est recherché, Navin Ramgoolam peut également choisir de calmer le jeu en disant qu’avec les récentes initiatives, la roupie a suffisamment glissé et sa valeur actuelle représente une amélioration pour le secteur d’exportation. En attendant d’y voir plus clair, les cambistes sont sur le qui-vive.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu0026nbsp;u003c/pu003e

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