Type to search

Actualités Autres

Secteur énergétique – La Banque mondiale débloque $ 40 millions supplémentaires

Share
Secteur énergétique - La Banque mondiale débloque $ 40 millions supplémentaires | business-magazine.mu


Seule 15 % de la population malgache avait accès à l’électricité en 2016. Pour accélérer le processus d’électrification, l’État compte sur le soutien de la Banque mondiale.

},


La Banque mondiale a annoncé un appui additionnel de 40 millions de dollars au projet d’amélioration de la gouvernance et des opérations dans le secteur de l’électricité (PAGOSE). Ce crédit de l’Association internationale de développement (IDA) renforce les objectifs du PAGOSE visant à améliorer la gouvernance et le fonctionnement du secteur énergétique.

Bien que Madagascar ait réalisé ces derniers mois des progrès encourageants pour accroître la performance dans le secteur de l’électricité, des efforts doivent être consolidés et intensifiés pour améliorer la performance financière et opérationnelle de la Jirama et la transition vers les énergies renouvelables, fait remarquer Coralie Gevers, responsable des opérations pour Madagascar, qui ajoute que «le gouvernement a montré son engagement à transformer le service public d’électricité. Nous sommes également déterminés à l’accompagner dans cette lancée. Ce projet est un élément essentiel de l’engagement à long terme de la Banque mondiale pour relever de manière holistique les défis du secteur de l’énergie à Madagascar». 


}

Des demandesnpour unenconnexionnélectrique senconcrétisentnau bout den450 jours,author:Coralie Gervers, responsable des opérations pour Madagascar>


Les services d’électricité représentent toujours une contrainte pour le développement social et économique de Madagascar. Seule 15 % de la population avait accès à l’électricité en 2016 (39 % en milieu urbain et périurbain et environ 5 % en milieu rural). Sur l’indicateur Raccordement à l’électricité du rapport de la Banque mondiale sur la facilitation des affaires, Madagascar se classe à la 185e sur 190 pays, avec des demandes pour obtenir une connexion électrique qui, en moyenne, se concrétisent au bout de 450 jours.

Cet appui additionnel soutiendra davantage la performance du secteur de l’électricité du pays en fournissant une assistance technique supplémentaire pour assurer la mise en œuvre complète du plan d’amélioration des performances de la Jirama préparé en 2016, en particulier la restructuration organisationnelle de la société publique. Ce projet financera également la modernisation du centre de dispatching et des systèmes d’automatisation de réseau de la Jirama ainsi que la réhabilitation et le renforcement des réseaux de distribution. L’objectif est d’améliorer la qualité de l’approvisionnement en électricité et de permettre l’intégration de la production variable d’énergie renouvelable. Ces investissements permettront à la Jirama de renforcer les réseaux de transport et de distribution, afin de réduire non seulement les pertes techniques, mais aussi de soutenir la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification par densification du réseau pour augmenter le taux d’accès à l’électricité dans le pays. En outre, des études préparatoires et une assistance technique seront fournies pour le développement de projets prioritaires de petites centrales hydroélectriques afin de réduire les coûts de production.


Soutien appuyé à la Jirama

},


«Le renforcement des performances opérationnelles et financières de la Jirama est au cœur du développement durable du secteur de l’électricité pour intensifier l’électrification et permettre aux investissements privés de devenir des acquéreurs fiables. Il existe aussi d’importantes opportunités de transition vers une trajectoire de réduction des émissions de carbone et d’amélioration de la viabilité financière du secteur de manière durable», soutient Vonjy Rakotondramanana, chef de l’équipe de travail de la Banque mondiale pour l’opération.

En outre, le président du conseil d’administration de la Jiarma, Hyacinthe Befeno, a confirmé l’ajout de 100 milliards d’ariary de subvention pour la société nationale d’eau et d’électricité. Pourtant, les bailleurs de fonds ont préconisé un abandon progressif de cette pratique qui, selon leurs experts, ruine la caisse de l’État sans apporter des résultats concrets. La flambée des cours du baril sur le marché international, dans les 80 dollars, a motivé cette largesse financière. Dans la loi de finances initiale, la Jirama bénéficie déjà de 209 milliards d’ariary d’assistance financière de la part de l’État. Mais ses dirigeants se plaignent aussi des conséquences de la grève d’une partie du personnel. Un manque à gagner de 15 milliards d’ariary a été ressenti dans la trésorerie de la Jirama qui s’apprête à réhabiliter ses centrales thermiques.

Tags:

You Might also Like