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Sucre : la dépréciation des monnaies aide nos compétiteurs

u003cpu003eu003cstrongu003eLes défis du secteur sucrier sont nombreux pour la production sucrière 2013-14, surtout à lu0026rsquo;échelle mondiale avec la compétition qui se durcit. Les compétiteurs et gros producteurs comme le Brésil et lu0026rsquo;Inde sont favorisés par la dépréciation de leurs monnaies.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eSur le marché mondial, lu0026rsquo;on su0026rsquo;attend à un surplus de production de sucre pour laquatrième année consécutive. Cette fois-ci, elle sera de 4,5 millions de tonnes. Deuxièmement, pour corser les choses, la demande à lu0026rsquo;importation suit une tendance baissière due à lu0026rsquo;impact de la crise économique. Dans un tel contexte, les deux gros producteurs que sont le Brésil et lu0026rsquo;Inde continuent de dominer le marché et sont également favorisés par la conjoncture. Le Brésil u0026ndash; le plus gros producteur et exportateur u0026ndash; est bien parti pour une récolte record pour la présente saison avec 650 millions de tonnes de canne. Même si le volume de canne brésilienne allouée à la production du0026rsquo;éthanol est en hausse, le Brésil est en voie du0026rsquo;exporter davantage de sucre pour la présente récolte. En outre, ce gros producteur est avantagé par la dépréciation de sa monnaie, le Real, qui rend ses exportations de sucre beaucoup plus compétitives.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eAvec un Real plus faible, les exportations sucrières du Brésil deviennent plus profitables supprimant du coup le signal qui ferait les producteurs shifter de la production de sucre à celle de lu0026rsquo;éthanol lorsque le prix mondial du sucre est en baisseu003c/emu003eu0026raquo;, observe Jean-Noël Humbert, u003cemu003eChief Executive Officeru003c/emu003edu Syndicat des Sucres. Comme le bioéthanol devient une source du0026rsquo;énergie très populaire sur le marché intérieur brésilien et aussi en termes du0026rsquo;exportation, la production du0026rsquo;éthanol va sans aucun doute avoir des effets sur la production mondiale de sucre dans les années à venir, ajoute-t-il.u003c/pu003eu003cpu003ePour 2013-14, le marché sucrier mondial devrait aussi subir les aléas de la production indienne. Ce marché qui demeure incertain reste caractérisé par des périodes successives de surplus et de déficit. La production sucrière indienne réserve ainsi son lot de surprises pour la période 2013-14. Elle pourrait être dopée par une bonne mousson, prévoient certains officiels. Quoiquu0026rsquo;il en soit, tout comme au Brésil, la dépréciation de la roupie indienne favorise les exportations sucrières indiennes. u0026laquo; u003cemu003eAinsi, toute hausse de la production indienne contribuera à faire baisser les prix sur le marché mondialu003c/emu003eu0026raquo;, soutient le CEO du Syndicat des Sucres.u003c/pu003eu003cpu003ePoint positif toutefois pour Maurice. Le surplus dans la production mondiale deu0026nbsp; 4,5 millions de tonnes reste inférieur au surplus de 10,3 millions enregistré pour la saison 2012-13. Autre bonne nouvelle: la production mondiale devrait baisser, et ce pour la première fois depuis 2008-09.u003c/pu003e

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