Type to search

Actualités Autres

TOP 100 Companies 2018 – Le chiffre d’affaires augmente de 6,5%

Share
TOP 100 Companies 2018 - Le chiffre d'affaires augmente de 6


1992-2018. 26 années se sont écoulées depuis la parution de la première édition du TOP 100 Companies. Deux décennies et demie à suivre et à mettre en perspective l'évolution du paysage économique et des affaires. Pour marquer d'une pierre blanche le dévoilement du classement 2018 en cette année de cinquantenaire de l'Indépendance, Business Magazine a octroyé des awards aux entreprises phares du pays lundi soir.


IBL Ltd, MCB Group, Mammouth Trading Co. Ltd, MCS Mutual Aid Association, Medine Ltd et Compagnie Mauricienne de Textile Ltée ont été récompensées dans dans différentes catégories (voir photos à la page 73).

Ce Top 100 Companies Award Night a aussi permis de braquer les projecteurs sur ces moteurs de croissance. D’ailleurs, dans son discours, Philippe Forget, président du groupe La Sentinelle, n’a pas manqué de rappeler que les entreprises «libres constituent l’essentiel» de notre économie : 72 % de l’emploi et un peu plus de 77 % de notre produit intérieur brut (PIB). 

Le revenu combiné du Top 100 Companies 2018 témoigne de ce dynamisme. Il a atteint Rs 393,65 milliards, soit une croissance de 6,5 % par rapport à 2017. Cette année encore, IBL Ltd domine de la tête et des épaules le classement par chiffre d’affaires. Le conglomérat est suivi d’Air Mauritius et du groupe Ciel.  


Manque de gouvernance


Pour Philippe Forget, dans une économie mixte, «the ‘sweet spot’ se cherche constamment et à Maurice, il faut clairement reconnaître que nous n’avons pas trop mal réussi». Par contre, nous ne pratiquons pas assez la méritocratie, nous péchons par manque de gouvernance et nous sommes plutôt mal vus sur les échelles de corruption, a-t-il déploré.

Pour la vice-Première ministre, Fazila Jeewa-Daureeawoo, le Top 100 Companies nous livre «un aperçu intéressant des stratégies d’adaptation des grandes entreprises tout en reflétant l’évolution de notre économie». Celles qui y figurent peuvent être qualifiées d’institutions phares du pays car ayant su alimenter leur propre croissance ainsi que celle de Maurice à travers des décennies. 

Toutefois, pour maintenir le cap, des ajustements doivent être apportés afin de se mettre au diapason des mutations sur le plan mondial. Dans son analyse intitulée A Window of Opportunity, le rédacteur en chef du Top 100 Companies, Jean Paul Arouff, attire l’attention sur les goulots d’étranglement qui continuent de miner la productivité et la compétitivité du pays. Une situation qu’il attribue au fait que les décideurs politiques repoussent constamment les décisions de réformes sous le tapis. «We are used to missing the boat but for how long are we going to stay ashore ?», questionne-t-il.

Tags:

You Might also Like