u003cpu003eSelon une analyse du0026rsquo;Oxford International Mauritius, réalisée à partir des quatre dernières éditions du Top 100 Companies, la productivité des grandes compagnies du pays ne progresse quu0026rsquo;à un très faible rythme annuel moyen de 1,2 %.u003c/pu003eu003cpu003eSi la performance financière des Top 100 Companies fait parler du0026rsquo;elle chaque année, notamment avec un chiffre du0026rsquo;affaires combiné évalué à plus de Rs 350 milliards, par contre, le constat sur le plan de la productivité est tout autre. À ce chapitre, la performance laisse à désirer et le constat est même plutôt accablant. En effet, selon une analyse effectuée par Ram Jutliah, directeur du0026rsquo;Oxford International Mauritius (OIM), la productivité économique globale (Total productivity measure) des cent plus grandes compagnies du pays nu0026rsquo;a augmenté que de 4,8 % sur ces quatre dernières années, soit une hausse moyenne de seulement 1,2 % par an.u003c/pu003eu003cpu003eCette analyse a été réalisée à partir de données émanant des quatre dernières éditions du Top 100 Companies. u0026laquo;u003cemu003eLa croissance économique stagne depuis plusieurs années et il y a des raisons à cela. Lu0026rsquo;une des principales causes est la faible performance du pays en matière de productivité. Nous avons donc voulu tenter lu0026rsquo;expérience de mesurer la productivité des principales compagnies du pays car les cent premières compagnies sont les principaux moteurs économiques du pays et ces compagnies sont le fer de lance pour dynamiser la croissance du PIB. Par exemple, pour réaliser une croissance de 4 %, si les investissements prévus ne se matérialisent pas, su0026rsquo;il nu0026rsquo;y a pas une hausse importante de nos exportations et si le gouvernement ne peut augmenter la dette publique, il faudrait que le pays puisse réaliser une croissance quasi équivalente à 4 % sur le plan de la productivitéu003c/emu003eu0026raquo;, observe Ram Jutliah. Mais avec une progression annuelle moyenne de la productivité des plus grosses entreprises du pays, qui atteint à peine 1,2 % sur les quatre dernières années, celle-ci demeure largement insuffisante pour porter le pays vers un nouveau palier de développement, constate lu0026rsquo;OIM.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eSortir du schéma de croissance lenteu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, lu0026rsquo;organisme rappelle que la productivité économique globale à lu0026rsquo;échelle nationale a été en régression, de 0,35 % en moyenne chaque année sur la période 2008 à 2013. Ainsi, il soutient que la méthode la plus simple pour dynamiser la croissance économique serait du0026rsquo;accroître la productivité. À cet effet, u0026laquo;u003cemu003enos moteurs économiques traditionnels doivent être sérieusement revus car notre productivité économique est en retard. Autrement dit, le simple fait du0026rsquo;ajouter de nouveaux piliers économiques en lui-même ne fonctionnera pas pour assurer une montée en puissance économique. Il est grand temps de nous pencher sur chacun des piliers en vue de renforcer leur compétitivité et leur résilience sur le long termeu003c/emu003eu0026raquo;, analyse Ram Jutliah.u003c/pu003eu003cpu003eIl poursuit que la productivité du pays et des entreprises (des grandes, mais aussi des PME) vaut son pesant du0026rsquo;or et doit devenir un indicateur de référence si le pays veut progresser durablement sur le plan économique, car réaliser une croissance inférieure à 4 % pour une économie comme Maurice est équivalent à de la stagnation, argue-t-il, alors que les aspirations de la population ne cessent de grandir de jour en jour. Et Ram Jutliah de conclure : u0026laquo;u003cemu003eCes aspirations ne pourront être satisfaites que si nous parvenons à sortir de ce schéma de croissance lente, créer des industries plus dynamiques et compétitives qui permettent à la nation de réaliser une meilleure croissance du PIBu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003e
Top 100 Companies : la productivité croît de seulement 1,2 % par an
