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Tourisme : la sécurité et le prix du billet influencent le choix des Français

u003cpu003eLa France a conservé son statut de leader su0026rsquo;agissant des arrivées touristiques sur le marché mauricien au premier trimestre de 2016, avec 79 719 visiteurs, soit une hausse de4,7 % sur la période correspondante en 2015.u003c/pu003eu003cpu003eLe marché francophone a également affiché une progression de 4,4 % en 2015 avec 254 362visiteurs contre une décroissance de 0,4 % en 2014. Boris Reibenberg, président de lu0026rsquo;association de golf française Tourigolf, évoque les facteurs qui influencent le choix des Français concernant leurs destinations de vacances.u003c/pu003eu003cpu003eTout du0026rsquo;abord, explique Boris Reibenberg, en tant que marché émetteur de touristes, la France accuse une baisse globalement, toutes destinations confondues. Cela, en raison des problèmes économiques prévalant dans lu0026rsquo;Hexagone. Si Maurice a pu retenir sa clientèle française, cu0026rsquo;est parce que le pays est perçu comme une destination sûre, indique notre interlocuteur. La sécurité est, en effet, un facteur qui pèse de tout son poids dans le choix de destination de vacances des Français, qui sont encore traumatisés par les récents attentats terroristes à Paris.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eMauvais prix au mauvais momentu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eSi Maurice est une importante destination de vacances pour les Français, ce nu0026rsquo;est sans doute pas un hasard. Le côté francophone, le décalage horaire favorable, mais surtout lu0026rsquo;aspect sécurité est très important, même si cela a baissé légèrement. Il est important de mettre lu0026rsquo;accent sur la sécurité car cu0026rsquo;est ce que recherchent avant tout les touristes françaisu003c/emu003eu0026raquo;, argue-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eAutre facteur qui influence les voyageurs français : le prix du billet du0026rsquo;avion. Or, il y a toujours un problème de mauvais prix au mauvais moment, surtout concernant le marché français, observe Boris Reibenberg.u003c/pu003eu003cpu003eIl existe aujourdu0026rsquo;hui un décalage entre les besoins des hôteliers et la réalité des compagnies aériennes. u0026laquo;u003cemu003ePar exemple, il y a ce quu0026rsquo;on appelle le voyage ethnique au départ du0026rsquo;Europe sur Air Mauritius pendant la période de juillet à août. À Maurice, vu quu0026rsquo;on est en basse saison touristique, les hôteliers ne sont pas en mesure de formuler des offres suffisamment sympathiques pour faire découvrir la destination. De plus, lu0026rsquo;effort quu0026rsquo;il faut faire sur le tarif hôtelier a du mal à être répercuté en raison de lu0026rsquo;augmentation du prix du billet du0026rsquo;avionu003c/emu003eu0026raquo;, commente Boris Reibenberg. Il souligne, par ailleurs, que lu0026rsquo;accord de partage de code et de profit entre Air Mauritius et Air France est au détriment de la compagnie du0026rsquo;aviation nationale.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eCu0026rsquo;est simplement un constat. Je suis convaincu que si Air Mauritius pouvait avoir sa propre politique, elle aurait proposé des forfaits qui seraient en adéquation avec les besoins de lu0026rsquo;hôtellerie. Et nous sommes à un moment où les hôteliers ont besoin de remplir leurs chambres. Il est dommage que Maurice ne soit quu0026rsquo;une destination de novembre à janvieru003c/emu003eu0026raquo;, déplore Boris Reibenberg. Ainsi, outre la sécurité, il faudra faire des efforts sur le tarif aérien pour consolider le marché touristique français.u003c/pu003e

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