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Tourisme: le déséquilibre structurel se détériore

u003cpu003eLe déséquilibre structurel entre le nombre de chambres dans les résidences hôtelières et para-hôtelières, les arrivées tou-ristiques et le nombre de sièges du0026rsquo;avion, su0026rsquo;est détérioré en 2012 et 2013. Cu0026rsquo;est ce que François Eynaud, Chief Executive Officer (CEO) du groupe hôtelier VLH, souligne dans le dernier numéro de La Ravane, journal du0026rsquo;entreprise. u0026laquo;u003cemu003e Ceci a entraîné une guerre de prix qui affecte lu0026rsquo;image et lu0026rsquo;identité de notre destination. De plus, lu0026rsquo;augmentation des prix des billets du0026rsquo;avion et des taxes a impacté la compétitivité de Mauriceu003c/emu003e u0026raquo;, explique-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eMalgré ce contexte difficile, le CEO de VLH dit entrevoir des signes de reprise en Europe, même si en France, notre plus gros marché, la conjoncture économique restera difficile cette année. Dans un tel contexte, la diversification des marchés reste prioritaire. Le pays doit continuer à adapter son offre et son produit pour mieux répondre aux attentes des marchés émergents, insiste-t-il. à cet égard, François Eynaud affirme que lu0026rsquo;ouverture de la nouvelle aérogare, lu0026rsquo;arrivée de lu0026rsquo;A380 du0026rsquo;Emirates depuis fin 2013, lu0026rsquo;augmentation de vols du0026rsquo;Air Mauritius sur la Chine sans oublier le démarrage des vols Dreamliner de TUI- UK à compter du0026rsquo;avril 2014 sont de bonnes nouvelles pour le secteur touristique, u0026laquo; u003cemu003emême si nous déplorons le manque de coordination et de plan directeur national pour lu0026rsquo;industrie touristique mauricienne.u003c/emu003e u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLes faiblesses de la diversificationu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLa diversification touristique, si elle permet de remplir des chambres, notamment en basse saison et de contrer le ralentissement des arrivées de la zone euro, comporte toutefois certaines faibles-ses. Cu0026rsquo;est un fait que les vacances des Européens sont plus longues que celles des Chinois par exemple. Le séjour moyen du0026rsquo;un visiteur français à Maurice est de 8 à 9 jours. Pour un Britannique, le séjour moyen est de 12 jours. Tandis que pour un Chinois, le séjour de vacances ne dure que 4 à 5 jours. Il faut donc deux visiteurs chinois pour compenseru0026nbsp; un touriste français en termesu0026nbsp; de nuitées.u0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eLa baisse de nuitées dans les hôtels serait du0026rsquo;ailleurs un des facteurs qui pourraient être à lu0026rsquo;origine de la baisse des recettes touristiques à lu0026rsquo;échelle nationale, selon certains observateurs. Les derniers chiffres publiés par la Banque de Maurice donnent à voir que malgré la hausse des arrivées en 2013, les recettes touristiques sont en baisse. Elles ont atteint Rs 40,5 milliards contre Rs 44,4u0026nbsp; milliards en 2012.u003c/pu003e

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