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Xavier Duval « La force de la roupie a fait baisser la croissance de 1 point »

u003cp style=text-align: justify;\u003eLa surévaluation de la roupie nous a coûté un point de croissance en 2012. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Finances, Xavier Duval, face à la presse, mardi. N’empêche, le ministre trouve raisonnable une croissance de 3,2 %, cette année-ci, compte tenu de la conjoncture mondiale et la situation difficile sur nos principaux marchés.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCette analyse du ministre des Finances vient corroborer les commentaires du secteur des affaires qui a très souvent pointé du doigt la valeur de la roupie pour expliquer la baisse de profitabilité lors de la présentation de leurs bilans financiers.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eSelon un analyste, la roupie était surévaluée d’environ 10 à 15 % durant l’année résultant en un manque à gagner pour les entreprises tournées vers l’exportation et le tourisme.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003ePas de tsunami économiqueu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e« u003cemu003eAlors que la valeur de la roupie rogne les marges, les coûts opérationnels par rapport à 2008 étaient en hausse. Dans le tourisme, par exemple, les hôteliers ont investi dans la rénovation en espérant attirer plus de touristes comme cela a été annoncé, mais au final, il y a eu un ralentissement au niveau des arrivées et une baisse des recettes en raison de la valeur de la roupieu003c/emu003e », constate un économiste. De plus, il soutient qu’une roupie forte a également représenté une subvention à l’importation au détriment du secteur manufacturier local.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003ePar ailleurs, le ministre des Finances s’est voulu rassurant à quelques semaines de son deuxième Budget. Il a passé en revue plusieurs indicateurs économiques tout en établissant une comparaison avec la performance de l’Opposition au moment où elle était aux affaires entre 2000 et 2005.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e« u003cemu003eL’Opposition n’a pas arrêté d’annoncer un tsunami économique. Nous sommes déjà en octobre et nous prévoyons une croissance raisonnable. L’économie mauricienne a fait montre d’une très bonne résilience alors que nos marchés d’exportation et émetteurs sont en récession. Il ne faut pas faire de l’auto-flagellation u003c/emu003e», déclare Xavier Duval.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLe ministre des Finances se félicite également que le pays est loin du « worse case scenario » de 1,7 % évoqué par le Fonds monétaire international (FMI) à un certain moment. Au contraire, dit-il, désormais le FMI table sur une croissance de 3,4 % pour 2012.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003ePour le Budget 2013, le ministre s’est fixé six objectifs en particulier. Ainsi, il prévoit à travers cet exercice financier de poursuivre dans la voie d’une bonne gestion macro-économique comme reconnu par les institutions internationales comme Moody’s. Le prochain Budget viendra également soutenir la croissance et l’emploi avec une attention particulière à l’emploi des jeunes. Il a également assuré que le gouvernement continuera également à veiller à la protection des personnes les plus vulnérables de la société.u003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgb(238, 238, 238); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eLe déficit budgétaire ramené à 3 % du PIBu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eXavier Duval a revu à la baisse, une fois de plus, ses prévisions pour le déficit budgétaire, cette année-ci. Il les a ramenées à 3 % du PIB alors qu’initialement, il avait annoncé 3,4 % et 3,2 %. Interrogé sur les facteurs qui vont provoquer cette baisse du déficit, le ministre parle d’une baisse des dépenses publiques. En même temps, il a fait ressortir que les revenus chuteront légèrement.u003c/divu003e

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