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Budget 2023-24 : Priorité à l’accélération de la reprise économique

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Les opérateurs s’attendent à ce que le Budget 2023-24 comprenne un ensemble de mesures pro-croissance fortes pour accélérer la reprise économique.

Le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, a d’ores et déjà annoncé que le prochain Budget 2023-24 va créer les conditions pour maintenir une croissance de 5 % lors des prochaines années.

Le chantier est vaste. Sur le plan purement financier, il s’agira de renforcer les institutions macro-budgétaires, de poursuivre l’assainissement budgétaire et de maintenir la viabilité de la dette. De même, la loi de finances devra s’attaquer à des problems de fond comme la pénurie de compétences, la nécessité de réformer le marché du travail pour restaurer la compétitivité et la reintegration d’une main-d’oeuvre inactive dans l’économie productive.

Parlant du marché du travail, la faible représentation des jeunes et des femmes dans les entreprises reste un obstacle à une croissance plus inclusive. À ce jour, plus de 50 000 jeunes âgés de 16 à 24 ans ne travaillent pas et n’étudient pas. En outre, seulement 43 % des femmes participent activement au marché du travail, alors que la moyenne pour les hommes est de 68 %. Alors que 57 % des femmes ayant fait des études supérieures participent à la population active, seules 38 % de celles qui ont terminé l’école primaire ou moins sont actives.

D’un autre côté, il faudra mettre tous les moyens en oeuvre pour accélérer le processus de diversification. Cela en pregnant en compte le respect de l’environnement et nos ressources limitées. Selon les observateurs, la croissance de ces secteurs va dépendre largement des investissements privés. Le gouvernement devra, quant à lui, agir comme un facilitateur. Car la diversification reste un atout majeur, surtout dans l’ère de la volatilité et du risque. Ces secteurs émergents qui sont, entre autres, la fintech, la Smart Agriculture, l’économie bleue, la pharmaceutique ou encore la Silver economy, ont la possibilité de créer des High skills jobs et peuvent contribuer significativement à l’investissement privé. Ils représentent potentiellement une diversification importante de nos activités.

D’un autre côté, il faudra mettre tous les moyens en oeuvre pour accélérer le processus de diversification. Cela en pregnant en compte le respect de l’environnement et nos ressources limitées. Selon les observateurs, la croissance de ces secteurs va dépendre largement des investissements privés. Le gouvernement devra, quant à lui, agir comme un facilitateur. Car la diversification reste un atout majeur, surtout dans l’ère de la volatilité et du risque. Ces secteurs émergents qui sont, entre autres, la fintech, la Smart Agriculture, l’économie bleue, la pharmaceutique ou encore la Silver economy, ont la possibilité de créer des High skills jobs et peuvent contribuer significativement à l’investissement privé. Ils représentent potentiellement une diversification importante de nos activités.

Le prochain Budget devra également prendre en compte notre vulnérabilité sur leplan du changement climatique. Notre industrie du tourisme subit déjà les consequences de conditions climatiques extrêmes. L’agriculture est, elle aussi, fortement touché par les changements de température et de pluviométrie, qui affectent le rendement des cultures. Les planteurs mauriciens doivent s’adapter à ces nouvelles conditions et contenir leurs répercussions sur les coûts de production, la disponibilité et le prix de leurs produits. Conformément aux tendances mondiales, Maurice devrait maintenant s’efforcer d’intégrer l’adaptation au climat dans tous les secteurs économiques, toutes les politiques et toutes les réglementations. Ces mesures devront aider à améliorer et protéger nos systems hydriques et alimentaires.

S’agissant de l’industrie locale, celle-ci n’a jamais été absente des budgets, mais on considère qu’elle n’est pas traitée dans sa diversité, dans sa complexité et dans sa globalité, dans une perspective de pérennité. Les PME représentent la force motrice de notre industrie locale. Elles contribuent 44 % à l’emploi national et 35 % à la valeur ajoutée brute. En 2022, le secteur manufacturier mauricien a contribué à une valeur ajoutée à hauteur de Rs 68 milliards, plus forte que les Rs 53 milliards de l’avant pandémie. La variété des initiatives locales industrielles dans une multitude de domaines confirme que notre île reste un terreau fertile pour les activités de production. Il est donc crucial que le ministre des Finances vienne avec des mesures pour assurer la pérennité de cette industrie. Ce qui implique saisir de nouvelles opportunités, adopter des pratiques écologiques, intégrer les nouvelles technologies tells que l’intelligence artificielle et la mécanisation, et conquérir de nouveaux marchés.

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