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Covid-19 : Une étude de la BEI souligne la résilience des banques africaines

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Étudier les répercussions de la pandémie sur de la Covid-19 sur les financements sur le continent africain. Tel est l’objet d’une étude réalisée par la Banque européenne d’investissement (BEI), qui a enquêté auprès de 78 grandes banques et institutions de financement d’Afrique subsaharienne. Intitulée « La finance au service de l’Afrique », il s’agit là de la sixième étude du secteur financier africain menée par la BEI, la plus grande banque publique internationale, dont les 27 États membres de l’Union européenne sont les actionnaires.

« Les banques africaines sont cruciales pour garantir l’accès aux financements indispensables à la croissance du secteur privé et à l’action climatique, et elles comprennent les défis sans précédent dus à la pandémie de COVID-19. La Banque européenne d’investissement est résolue à soutenir les investissements privés et publics porteurs de changements en Afrique, en étroite collaboration avec les institutions financières partenaires à travers le continent. La précieuse contribution de 78 grandes institutions africaines au rapport inédit de 2021 intitulé « La finance au service de l’Afrique » témoigne aussi bien de la résilience du secteur financier africain que de son passage déterminé et enthousiaste au numérique, tout en apportant un éclairage sur les risques susceptibles d’entraver les futurs financements à l’appui de la croissance des entreprises, des énergies renouvelables ou de la reprise post-pandémique. Je me réjouis de pouvoir discuter de la façon dont la BEI peut davantage renforcer sa coopération avec les partenaires bancaires africains à Kigali et Nairobi la semaine prochaine », a déclaré Thomas Östros, vice-président de la Banque européenne d’investissement.

Le rapport de la BEI indique ainsi pour près de 50 % des banques africaines, la préoccupation majeure est la qualité des actifs existants et que, pour plus de 20 % d’entre elles, la première source d’inquiétude est le recul de la demande de financements et l’augmentation des risques liés aux prêts futurs. « Les secteurs financiers africains ont fait preuve d’une résilience remarquable pendant la crise provoquée par la pandémie de COVID-19 et, grâce à la bonne capitalisation de la plupart des banques avant la crise et à la réactivité des décideurs politiques, une crise de liquidité a été évitée dans ces secteurs », indique la BEI. Et de souligné que malgré les progrès notés sur le continent, les petites entreprises et les micro entrepreneurs restent « mal desservis » par les banques.

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