u003cpu003eu003cstrongu003eMaurice pourrait su0026rsquo;appuyer sur la solide expertise de lu0026rsquo;Australie pour développer son industrie océanique. Cette collaboration a démarré sur les bons rails.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eDepuis 2006, malgré les grandes annonces de nos politiques et les recherches entamées par le Mauritius Research Council, lu0026rsquo;économie bleue nu0026rsquo;a pas émergé. Ce pilier en devenir est resté en gestation. Et pourtant, le potentiel du0026rsquo;une telle industrie serait considérable si lu0026rsquo;on parvenait à la développer quand on sait que depuis lu0026rsquo;extension du plateau continental, notre zone économique exclusive (ZEE) su0026rsquo;est agrandie et su0026rsquo;étend désormais sur une superficie de 2,3 millions de kilomètres carrés, soit quatre fois la superficie de la France.u003c/pu003eu003cpu003eJusquu0026rsquo;ici, les études préliminaires ont relevé quu0026rsquo;une série du0026rsquo;activités pourraient être développées : lu0026rsquo;aquaculture marine, lu0026rsquo;industrie des algues, la culture de perles, le traitement des produits de la mer, le tourisme océanique, lu0026rsquo;énergie marine renouvelable, la biotechnologie marine, le dessalement de lu0026rsquo;eau de mer, lu0026rsquo;exploration et lu0026rsquo;exploitation des hydrocarbures, entre autres.u003c/pu003eu003cpu003eAujourdu0026rsquo;hui, lu0026rsquo;espoir renaît à nouveau. Lu0026rsquo;Australie montre, en effet, des dispositions à aider Maurice à développer lu0026rsquo;économie bleue. Du 21 au 24 novembre, le Senior Trade Commissioner de lu0026rsquo;Australian Trade Commission pour lu0026rsquo;Afrique subsaharienne, Kym Fullgrabe, était en mission à Maurice pour discuter notamment de lu0026rsquo;éventualité du0026rsquo;une collaboration entre Maurice et lu0026rsquo;Australie pour le développement de leurs industries océaniques respectives. De son côté, le haut-commissariat australien à Maurice a agi comme facilitateur pour la tenue de plusieurs ateliers de travail où les représentants de lu0026rsquo;Institut océanique de Maurice, de lu0026rsquo;Université de Maurice, du ministère de lu0026rsquo;Économie océanique, de lu0026rsquo;Albion Fisheries Research Center et des organisations non gouvernementales engagées dans le secteur marine ont pu interagir avec le Dr Andy Steven et le Dr Mat Vanderklift, chercheurs à la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation. Lu0026rsquo;objectif de ces échanges était, avant tout, de trouver des avenues de partenariat entre Maurice et lu0026rsquo;Australie dans le domaine de lu0026rsquo;industrie océanique.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;apport de lu0026rsquo;expertise australienne pourrait su0026rsquo;avérer crucial pour Maurice. Lu0026rsquo;industrie océanique contribue à hauteur de 44 milliards de dollars à lu0026rsquo;économie australienne. Les autorités australiennes entendent doubler ce chiffre du0026rsquo;ici à 2025 et voient Maurice comme un partenaire de choix étant donné ses ambitions de faire de lu0026rsquo;économie bleue un pilier économique.u003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u003c/pu003eu003cp align=left\u003eu003cstrongu003eAccords avec lu0026rsquo;Université Macquarieu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, lu0026rsquo;Institut océanique de Maurice a récemment signé des accords de principe avec lu0026rsquo;Université Macquarie du0026rsquo;Australie pour un partage du0026rsquo;expertise en matière de biodiversité. u0026laquo;u003cemu003eNous envisageons désormais la recherche dans des domaines tels que la pharmaceutique et lu0026rsquo;océanographie satellitaire avec lu0026rsquo;Université Macquarie. Un accord de principe a également été signé avec la Commission de lu0026rsquo;océan Indien pour un soutien financieru003c/emu003eu0026raquo;, soutient-on du côté de lu0026rsquo;Institut océanographique de Maurice.u003c/pu003eu003cpu003eIl faut savoir quu0026rsquo;à ce jour, deux compagnies de pêche australiennes sont basées à Maurice : lu0026rsquo;Australian Long Line Fishing et lu0026rsquo;Austral Fisheries. Elles ne pêchent toutefois pas dans les eaux mauriciennes. Installée au port franc, lu0026rsquo;Austral Fisheries dispose du0026rsquo;une flotte de quatre navires. Elle a récemment retenu les services du Chantier Naval de lu0026rsquo;océan Indien pour la construction du0026rsquo;un chalutier à crevettes de nouvelle génération pour le compte de lu0026rsquo;Australian Northern Prawn Fishery.u003c/pu003eu003cpu003ePour sa part, la compagnie de lu0026rsquo;Australie occidentale, Carnegie Wave Energy, collabore actuellement avec le Mauritius Research Council sur un Wave and Microgrid Design Project. u0026laquo;u003cemu003eÀ travers ce projet pilote, notre objectif est du0026rsquo;élaborer une feuille de route pour lu0026rsquo;énergie renouvelable pour Maurice. Il su0026rsquo;agira notamment du0026rsquo;évaluer les ressources en matière du0026rsquo;énergie des vagues et du0026rsquo;identifier un site privilégié pour le développement du0026rsquo;un projet dans ce créneau et, dans un second temps, de mettre sur pied une unité de dessalement à Rodriguesu003c/emu003eu0026raquo;, souligne Susan Coles, haut-commissaire de lu0026rsquo;Australie à Maurice. Autre initiative : celle des compagnies Fremantle Octopus Pty Ltd et Baba Marda Marda Abrolhos Pty Ltd, qui planchent sur un projet de pêche durable du0026rsquo;ourites et de réhabilitation des coraux à Rodrigues.u003c/pu003e
Économie bleue: Maurice et l’Australie unissent leurs forces
