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Les restaurateurs dans la tourmente

u003cpu003eu003cstrongu003eLe secteur de la restauration fait face à de multiples défis. Entre une offre qui ne cesse de su0026rsquo;élargir et des coûts de production et de loyer en hausse, il doit se repenser pour survivre.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe coût de la masse salariale et celui du gaz, de lu0026rsquo;eau ou encore de lu0026rsquo;électricité ont pris lu0026lsquo;ascenseur ces dernières années. Ce qui a eu des conséquences néfastes sur les restaurants. u0026laquo; u003cemu003eLes frais du0026rsquo;opération sont devenus onéreux. Il y a une spirale inflationniste au niveau des salaires, les tarifs de lu0026rsquo;électricité et de lu0026rsquo;eau sont les plus chers, le gaz nu0026rsquo;est pas celui qui est subventionné et ceux qui ont un loyer élevé à payer sont très vulnérablesu003c/emu003e u0026raquo;, remarque Jocelyn Kwok, Chief Executive Officer de lu0026rsquo;Association des hôteliers et restaurateurs de lu0026rsquo;île Maurice.u003c/pu003eu003cpu003eDu0026rsquo;autres éléments inquiètent également les restaurateurs. Lu0026rsquo;un du0026rsquo;eux ne mâche du0026rsquo;ailleurs pas ses mots à ce sujet et su0026rsquo;élève contre le montant élevé des commissions réclamées par certaines banques su0026rsquo;agissant du paiement par carte bancaire. u0026laquo; u003cemu003eLes paiements effectués par carte bancaire sont sujets à des commissions effroyablement élevées dans certains casu003c/emu003e u0026raquo;, déplore-t-il. Un autre restaurateur évoque, pour sa part, le coût des intrants, qui est également en hausse, et la pression sur les marges afin de maintenir les prix à la carte acceptables pour satisfaire la clientèle.u003c/pu003eu003cpu003eDe son côté, Jocelyn Kwok observe que u0026laquo; u003cemu003eles Mauriciens sont de plus en plus nombreux à se restaurer à lu0026rsquo;extérieur et sûrement en dépensant plus à chaque nouvelle occasionu003c/emu003e u0026raquo;. Toutefois, ajoute-t-il, u0026laquo; u003cemu003eje pense que, malgré la croissance du secteur, la demande globale grossit nettement moins vite que lu0026rsquo;offre du marchéu003c/emu003e u0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eLes restaurants évoluent dans un contexte général de plus en plus difficile et compétitif, avec une forte croissance et la démultiplication des formes de restauration dans le pays. De nouvelles enseignes et franchises ont vu le jour dans les centres commerciaux, des marques existantes proposent de plus grands restaurants, des comptoirs ont été développés avec, dans beaucoup de cas, un service de livraison quasi gratuit, et de nouveaux restaurants ont ouvert leurs portes, chacun essayant de se positionner tant bien que mal sur le même marché.u003c/pu003eu003cpu003eLa période des fêtes de fin du0026rsquo;année, durant laquelle les restaurateurs réalisent généralement entre 20 % et 30 % de leur chiffre du0026rsquo;affaires, leur permettra-t-elle de renouer avec de meilleurs résultats ? Pas si sûru0026hellip; Jocelyn Kwok estime quu0026rsquo;avec la présente u0026laquo; suroffre u0026raquo;, la rentabilité minimale ne sera pas atteinte par la majorité des restaurateurs, malgré une hausse de lu0026rsquo;activité en cette période festive. u0026laquo; u003cemu003eOn privilégiera les ventes au détriment des marges, pour être en mesure de survivre en attendant des jours meilleursu003c/emu003e u0026raquo;, dit-il.u003c/pu003eu003cpu003eEn sus du0026rsquo;une forte demande en décembre, les restaurateurs, conseille Jocelyn Kwok, doivent relever le défi du0026rsquo;être à la hauteur de leur réputation et de leur offre à chaque prestation.u003c/pu003e

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